Canada-Israël : une amitié forte et exemplaire
Rares sont aujourd’hui les chefs d’Etat et de gouvernement qui manifestent publiquement leur soutien inconditionnel à l’Etat juif. Le Premier ministre canadien fait partie de cette poignée d’hommes courageux qui déclare sans ambages et tout haut de la tribune de la Knesset : « Oui, je suis un sincère ami de l’Etat d’Israël ! Oui, je suis avec vous corps et âme ! Oui nous défendons l’existence d’un Etat libre, démocratique et juif ». Un discours sincère qui nous réconforte et prouve bien que l’Etat juif n’est pas isolé sur la scène internationale. Dans son discours historique, Stephen Harper estime que les critiques envers nous équivalent à une forme d’antisémitisme ! Il a bien entendu raison de l’affirmer car l’antisionisme est sans doute le nouveau visage de l’antisémitisme classique. Contrairement à d’autres chefs de gouvernement ou des diplomates, Harper reconnaît le lien inébranlable existant depuis plus de trois millénaires entre le peuple juif et sa terre. Pourquoi le nier ? Pourquoi ne pas le souligner avec force dans toutes les instances internationales, y compris à Ramallah devant un Mahmoud Abbas éberlué, ou à la Knesset, devant des députés arabes impolis et ingrats. Harper n’a pas hésité à s’opposer à la reconnaissance de la Palestine en tant qu’Etat observateur à l’ONU. Il a été aussi courageux en refusant de lever les sanctions contre l’Iran et pense, contrairement à Obama, que le doute persiste sur les réelles intentions de Téhéran. Harper appelle toujours un chat un chat ; il dit clairement que le Hezbollah, satellite de l’Iran, n’est pas un parti politique mais un mouvement terroriste dont l’objectif est la violence et la destruction d’Israël. Fort heureusement, il existe dans ce monde des hommes courageux et de bonne volonté qui disent leur vérité sans hésitation, sans langue de bois, et surtout dans un langage calme, poli, et dans les deux langues – en français et en anglais…
Harper est conscient que le Canada paye le prix fort pour son soutien à l’Etat juif. Dans un monde où les intérêts mercantiles et l’hypocrisie l’emportent, défendre l’Etat juif revient à se faire l’avocat du Diable. Les réactions dans le monde arabe et également au Canada sont souvent virulentes à son égard, mais elles n’impressionnent guère : Harper persiste et signe. Son discours à la Knesset fera date comme un exemple de courage et d’amitié profonde. Harper a prouvé que l’amitié Canada-Israël était un choix clair ; il ne se partage pas et il n’est pas temporaire en fonction des circonstances. On ne peut prétendre être à la fois un ami sincère de l’Etat juif et critiquer sa juste cause comme le font trop souvent certains dirigeants occidentaux.
Freddy Eytan