Barack Hussein Obama à la conquête du monde musulman
Les racines de Barack Hussein Obama sont profondément africaines et musulmanes. Sa famille paternelle est kényane depuis 12 générations et il a vécu sa tendre jeunesse dans le plus grand pays musulman au monde, l’Indonésie. Pour affirmer son attachement affectif avec cette partie du monde, le président Obama explique avec fierté qu’il dirige lui aussi un grand pays musulman de la planète, les Etats-Unis d’Amérique.
Il s’agit évidement d’une métaphore pour pouvoir rappeler le fameux discours de J. F Kennedy à Berlin durant lequel il a lancé la phrase : “ich bin in Berliner”! Je suis un Berlinois”!
C’est dans ce contexte qu’il faut situer la visite de Barack Hussein Obama au Proche-Orient et analyser son discours au Caire.
Obama souhaite tourner une page tumultueuse et ouvrir un dialogue franc et direct avec le monde arabo-musulman. Jusqu’à ce jour, les Etats-Unis étaient considérés comme la puissance occidentale qui a humilié d’une manière outrageante les pays musulmans. L’Oncle Sam demeurait l’ennemi satanique. Lors des manifestations les drapeaux américains ont été déchirés et brulés sur les places publiques.
Pragmatique, adepte du compromis, et partisan de la realpolitik, Obama cherche la réconciliation et tente d’adopter une politique cohérente et respectueuse surtout avec le monde sunnite modéré. Le moment est propice puisque le président américain jouit d’une popularité sans précédent, le Congrès et la presse internationale lui sont très favorables.
Pourra-il relever ce grand défi? Va-t-il “sacrifier” l’alliance avec Israël pour se rapprocher du monde musulman? Les Israéliens suivent avec prudence et vigilance les pas et les discours du président américain. Nous demeurons inquiets car les pressions se font déjà sentir sur le gouvernement Netanyahou.
En fait, l’administration américaine se trompe d’adresse. Les pressions devraient être exercées plutôt sur les Palestiniens, sur le Hamas, sur le Hezbollah et surtout sur l’Iran. Israël n’est pas un obstacle à la paix et ne s’oppose pas au rapprochement de l’Amérique avec le monde arabe. L’Etat juif est un allié privilégié, fidèle et stratégique des Etats-Unis et le seul pays démocratique de la région. L’Etat juif a accepté la Feuille de route et a s’est retiré de toute la bande de Gaza sans que les Palestiniens ne fassent une seule concession. Cela dit, et pour prouver nos bonnes intentions, nous devons applaudir les efforts du président américain. Le renforcement du camp modéré et la formation d’une coalition de pays arabes et musulmans est dans l’intérêt d’Israël. La reconnaissance de l’existence de l’Etat juif par l’Arabie Saoudite et ses voisins renforceront l’ancrage d’Israël au Proche-Orient, permettra d’ouvrir un dialogue direct et sans conditions préalables et n’isolera plus Jérusalem face à la menace nucléaire iranienne.
Le discours au Caire demeure symbolique mais il pourra déclencher un processus positif, fructueux et irréversible. Donnons donc une chance à Barack Hussein Obama de retrouver ses origines et conquérir le monde musulman. Nous saurions dans les mois à venir si le nouveau messie noir venu d’Amérique a été capable de relever les grands défis dans la jungle du Proche-Orient.
Il s’agit évidement d’une métaphore pour pouvoir rappeler le fameux discours de J. F Kennedy à Berlin durant lequel il a lancé la phrase : “ich bin in Berliner”! Je suis un Berlinois”!
C’est dans ce contexte qu’il faut situer la visite de Barack Hussein Obama au Proche-Orient et analyser son discours au Caire.
Obama souhaite tourner une page tumultueuse et ouvrir un dialogue franc et direct avec le monde arabo-musulman. Jusqu’à ce jour, les Etats-Unis étaient considérés comme la puissance occidentale qui a humilié d’une manière outrageante les pays musulmans. L’Oncle Sam demeurait l’ennemi satanique. Lors des manifestations les drapeaux américains ont été déchirés et brulés sur les places publiques.
Pragmatique, adepte du compromis, et partisan de la realpolitik, Obama cherche la réconciliation et tente d’adopter une politique cohérente et respectueuse surtout avec le monde sunnite modéré. Le moment est propice puisque le président américain jouit d’une popularité sans précédent, le Congrès et la presse internationale lui sont très favorables.
Pourra-il relever ce grand défi? Va-t-il “sacrifier” l’alliance avec Israël pour se rapprocher du monde musulman? Les Israéliens suivent avec prudence et vigilance les pas et les discours du président américain. Nous demeurons inquiets car les pressions se font déjà sentir sur le gouvernement Netanyahou.
En fait, l’administration américaine se trompe d’adresse. Les pressions devraient être exercées plutôt sur les Palestiniens, sur le Hamas, sur le Hezbollah et surtout sur l’Iran. Israël n’est pas un obstacle à la paix et ne s’oppose pas au rapprochement de l’Amérique avec le monde arabe. L’Etat juif est un allié privilégié, fidèle et stratégique des Etats-Unis et le seul pays démocratique de la région. L’Etat juif a accepté la Feuille de route et a s’est retiré de toute la bande de Gaza sans que les Palestiniens ne fassent une seule concession. Cela dit, et pour prouver nos bonnes intentions, nous devons applaudir les efforts du président américain. Le renforcement du camp modéré et la formation d’une coalition de pays arabes et musulmans est dans l’intérêt d’Israël. La reconnaissance de l’existence de l’Etat juif par l’Arabie Saoudite et ses voisins renforceront l’ancrage d’Israël au Proche-Orient, permettra d’ouvrir un dialogue direct et sans conditions préalables et n’isolera plus Jérusalem face à la menace nucléaire iranienne.
Le discours au Caire demeure symbolique mais il pourra déclencher un processus positif, fructueux et irréversible. Donnons donc une chance à Barack Hussein Obama de retrouver ses origines et conquérir le monde musulman. Nous saurions dans les mois à venir si le nouveau messie noir venu d’Amérique a été capable de relever les grands défis dans la jungle du Proche-Orient.