A la veille de la conférence Durban III
· La Conférence mondiale contre le racisme réunie à Durban en 2001 a été manipulée par les pays musulmans, les Arabes, et les organisations anti- israéliennes non gouvernementales. Le but était d’isoler Israël et de mettre l’Etat juif au ban de la société des nations. Cette conférence s’est transformée en un festival de haine antisémite. Son nom, ses travaux, et ses résolutions sont devenus tristement célèbres. Ses objectifs ont été un échec cuisant et la conférence n’a pas réussi à traiter des véritables problèmes concernant le fléau du racisme dans le monde.
· L’isolement prémédité d’Israël à Durban a jeté la base à une campagne orchestrée et internationale pour pouvoir dénigrer et délégitimer l’Etat juif.
· L’ONU et le Haut-commissaire pour les droits de l’Homme ont tenté de re-légitimer le processus de Durban par une nouvelle conférence (Durban II) à Genève réunie en 2009, mais celle-ci aussi s’est transformée en une tribune anti- israélienne et anti- sioniste dés la séance d’ouverture par le président iranien. Plusieurs Etats importants ont d’ailleurs réalisé toute la mascarade et ont boycotté la conférence.
· Une nouvelle conférence est prévue à New York le 22 septembre prochain. Cet évènement coïncidera avec la démarche palestinienne d’obtenir la reconnaissance des Nations Unies et de proclamer unilatéralement la création d’un Etat palestinien, ce qui est une violation flagrante du processus de paix. Ces deux réunions vont de paire avec la campagne internationale pour délégitimer Israël.
La nécessité de combattre le racisme, la discrimination raciale, la xénophobie et l’intolérance, est bien entendu, l’un des défis majeurs de la communauté internationale organisée. En fait, cela a été l’objectif principal des Nations Unies depuis sa création, et il figure dans l’article premier de la Charte des Nations Unies: « promouvoir et encourager le respect pour les droits de l’Homme et pour les libertés fondamentales pour toute personne, sans distinction de race, de sexe, de langue ou de religion. » Or, il est regrettable, décevant, et dangereux de constater l’échec total de la communauté internationale en général, et des Nations Unies en particulier, de pouvoir traiter convenablement et sincèrement des maux du racisme et de l’antisémitisme.
Depuis, Durban 2001, toutes ces conférences sur le racisme ont été politisées et manipulées et les dégâts sont incommensurables jusqu’à ce jour.
Dés son ouverture, une florissante documentation a été distribuée aux délégations. Elle a été élaborée suite à une série de séminaires d’experts et d’un comité officiel préparatoire.
Elle contenait des paragraphes écrits entre guillemets traitant de « pratiques sionistes racistes contre le sémitisme » décrivant Israël comme un Etat « raciste et d’apartheid » l’accusant de « purification ethnique de la population arabe dans la Palestine historique », appelant à la révocation de la loi basée sur la discrimination raciale et religieuse, telle que celle du Retour, et le déclassement du terme « holocauste » avec de multiples références aux « holocaustes » subis par d’autres pays, dont les Palestiniens – une forte injure à la mémoire des victimes juives de la Shoah. De même, un projet d’action a revendiqué “la fin de l’occupation étrangère à Jérusalem et des pratiques racistes” appelant tous les Etats à ne pas reconnaître Jérusalem comme la capitale de l’Etat juif.
Yasser Arafat a apparu à cette conférence officielle des Nations Unies comme le « Président de l’Etat de Palestine » (en violation avec la résolution onusienne déterminant le statut d’observateur de la représentation palestinienne) et ainsi comme Président de l’Autorité « nationale « palestinienne (en violation flagrante des termes des Accords d’Oslo signés avec le Premier ministre Yitzhak Rabin)
Son discours hostile, virulent, et démagogique a qualifié la politique israélienne de « conspiration raciste et colonialiste, d’agression, d’expulsion forcée, d’usurpation des terres palestiniennes et d’atteinte contre les Lieux saints chrétiens et islamiques… »
Ce discours belliqueux a été également suivi par d’autres orateurs, tels que Fidel Castro, Kamal Kharazi, ministre iranien des Affaires étrangères et Amr Moussa, Secrétaire général de la Ligue arabe. Ils ont défini le sionisme comme « manifestation vivace du racisme institutionnalisé ». Ils ont condamné « les colonies de peuplement dans les territoires arabes et en Palestine qui ont pour but d’imposer une suprématie présumée d’un peuple” et en qualifiant la politique israélienne comme « la pire forme du racisme ».
Après qu’ Israël et les Etats-Unis ont claqué la porte de la conférence, et suite à de nombreuses critiques formulées par d’autres pays notamment d’Europe, d’Australie et du Canada, les organisateurs ont choisi de mettre l’accent sur les questions de fond dans la lutte contre le racisme.
Finalement, dans le texte adopté, toutes les références au sionisme, à l’Holocauste, et aux autres éléments antisémites ont été retirés, et ce malgré la forte opposition de l’Iran, de la Syrie et d’autres pays. En conclusion, la Conférence a appelé la communauté internationale à ne jamais oublier la Shoah et a reconnu l’augmentation des actes antisémites du fléau islamophobie.
Cependant, avec l’insistance des délégations arabes et musulmanes et en dépit du fait que la conférence n’est pas compétente et ne possède pas de mandat pour s’exprimer sur ce sujet, un communiqué officiel a néanmoins été inséré dirigé clairement contre Israël :
“Nous sommes préoccupés par le sort du peuple palestinien sous occupation étrangère. Nous reconnaissons le droit inaliénable du peuple palestinien à l’autodétermination et à l’établissement d’un Etat indépendant et nous reconnaissons le droit à la sécurité de tous les Etats dans la région et notamment Israël.”
Toutefois, devant la mascarade dont des manifestations anti- israéliennes dans les rues de Durban, la conférence parallèle et informelle réunie par des ONG a adopté dans sa propre déclaration des formulations anti-israéliennes telles qu'”occupant militaire et colonial », « Etat raciste”, et “Apartheid”. Accusant Israël de crimes contre l’humanité, crimes racistes, crimes de guerre, actes de génocide et nettoyage ethnique. » Son programme d’action a appelé à la mise en œuvre de mesures et sanctions contre Israël, telles qu’elles ont été imposées contre le régime apartheid en Afrique du Sud. Les ONG appellent à un déploiement d’une force de protection nationale indépendante, de la remise en vigueur de la Résolution 3379 des Nations Unies assimilant le sionisme au racisme, de l’abrogation par Israël de sa loi du Retour, et de l’établissement d’un comité spécial des Nations Unies pour traiter de « l’apartheid israélien » et d’autres « crimes racistes », et enfin, un appel à la communauté internationale pour isoler totalement Israël.
Bien que cette déclaration des ONG et son programme d’action n’ont ni été acceptés ni recommandés par les organisateurs de la conférence diplomatique, et ont été aussi critiqués par le Secrétaire général de l’ONU et le Haut commissaire aux droits de l’Homme, son contenu demeure dans les dossiers, et comme tel, sa résolution est entrée dans l’Histoire comme l’un des principaux résultats de la Conférence de Durban I.
Dans la tentative de « légitimer » à nouveau le processus de Durban, l’Assemblée générale des Nations Unies a décidé en 2006 de convoquer une nouvelle conférence contre le Racisme à Genève (communément appelée « Durban II »).
Le représentant de la Libye a été élu pour présider la Commission préparatoire, assisté par des représentants de l’Iran et du Cuba…
Face à cette nouvelle supercherie et dans ce contexte, le gouvernement canadien a été le premier pays à annoncer son intention de boycotter cette nouvelle conférence. Il a été suivi par Israël, les Etats-Unis, l’Australie, la Pologne, la Nouvelle Zélande, les Pays-Bas, la République tchèque, l’Allemagne et l’Italie.
Fidèle aux attentes, et incapable de se débarrasser de la mauvaise réputation faite lors de la première conférence, Durban II s’est transformée aussi et très rapidement en une tribune hostile à Israël avec l’allocution officielle d’ouverture du président iranien Ahmadinejad. Son scandaleux discours a incité plusieurs délégations de quitter la salle.
Conformément aux résolutions ultérieures adoptées, une nouvelle séance plénière au niveau des chefs d’Etats et de gouvernements est convoquée pour le 22 septembre 2011 à New York, soit dix ans après celle de la première conférence réunie à Durban, en 2001.
Malgré que les travaux préparatoires traitent des véritables questions sur le racisme et la xénophobie, y compris la protection des enfants, les migrations, l’emploi, l’incitation, et les efforts déployés par le Haut- commissaire aux droits de l’Homme, originaire de Durban, en Afrique du Sud, un nombre d’Etats ont déjà annoncé leur intention de ne pas participer, dont les Etats-Unis, le Canada, l’Italie, les Pays-Bas et Israël.
Pour traiter sérieusement du racisme, de la discrimination raciale, de la xénophobie, nous devons écarter les manipulations à caractère politique et idéologique et gommer définitivement les résolutions infâmes résultant des conférences de Durban.
En conclusion, il semble bien que la session plénière marquant le dixième anniversaire de la première conférence de Durban coïncide avec la démarche unilatérale palestinienne de demander parallèlement la reconnaissance des Nations Unies pour la proclamation d’un Etat palestinien « dans les frontières de 1967 ».
C’est bien clair, les deux événements onusiens du mois de septembre 2011, auront pour but de délégitimer l’Etat juif et ses droits fondamentaux et légitimes comme étant un Etat- nation au sein de la communauté internationale.
Voir l’intégralité de l’article et ses références dans le site en anglais du JCPA- CAPE.