A chaque gonflement d’une vague palestinienne le monde perd la raison et s’affole

Voilà déjà plus de trois ans que le Hamas a pris le pouvoir dans un bain de sang et que Mahmoud Abbas n’a pas mis les pieds à Gaza par crainte d’être assassiné. Voilà déjà 1450 jours et nuits que le soldat franco- israélien Guilad Shalit est en détention intenable. Voilà plus d’un an que l’Autorité palestinienne refuse obstinément de négocier directement avec Israel et orchestre une campagne de dénigrement appuyée par les turcs, les iraniens et des ONG. C’est bien dans ce contexte international qui a pour but de délégitimer l’Etat juif que nous devons analyser les conséquences du dernier raid israélien contre la flottille au large de Gaza.

Jérusalem a raison d’imposer un blocus maritime. Chaque Etat souverain a le droit de se défendre contre des menaces terroristes. Dans les annales de l’histoire contemporaine, les Anglais, les Américains, les Français et les Russes ont imposé des blocus maritimes et ont lancé des raids contre des navires.

Israel n’est pas un Etat pirate comme ont osé titrer certains journaux français de gauche, bien connus pour leur “liberté” d’expression…et qui souvent utilisent des propos abjects contre Israël.

Le gouvernement israélien et Tsahal ont agit dans cette affaire avec une extrême prudence et ont employé des moyens légitimes. Gaza est un territoire ennemi! Aucun organisme international ne peut nous garantir le contrôle systématique de “navires pacifistes” à destination de Gaza.

Qui pourrait nous assurer à l’avenir que des bateaux ou des avions civils ne transporteront pas des armes, des roquettes et des munitions pour les acheminer au Hamas. Le seul pays capable d’assurer le contenu du fret est Israël.

Qu’on ne nous raconte pas d’histoires sans fondement. Il n’y pas de crise humanitaire à Gaza! Chaque jour des milliers de tonnes de vivres et de médicaments sont transmis aux Gazaouis. Mahmoud Abbas n’a jamais déclaré qu’il existe une crise humanitaire et ne s’est jamais plaint sur ce sujet, ni d’ailleurs le président Moubarak. La Flottille est arrivée au large

de Gaza non pas pour commettre un attentat mais pour briser le blocus, permettre l’acheminement d’armes et surtout délégitimer la politique du gouvernement israélien et de traiter Israël de paria comme l’était l’Afrique du Sud durant l’apartheid.

Les soldats israéliens ont pris l’assaut non pas pour libérer des otages mais ont utilisé des “moyens policiers” pour pouvoir disperser des émeutes éventuelles. Les commandos de la marine auraient agi autrement s’ils savaient par avance quel serait l’accueil sur le pont du Marmara. Les vidéos sont éloquentes. Sur les 6 bateaux arraisonnés, seuls les passagers du Marmara en majorité des islamistes ont agi comme des barbares.

En dépit de leur brutalité, les émeutiers blessés ont été transportés dans les hôpitaux israéliens par des hélicoptères et des vedettes de Tsahal et ont reçu les meilleurs soins et on été expulsé 48 heures plus tard et sans jugement. On peut supposer que d’autres pays auraient agi différemment dans ces circonstances.

Sans doute, Israel devrait réviser ses réactions et ses raids et mener une enquête approfondie sur l’échec de l’opération, mais qu’on ne se trompe pas d’adresse, Israël n’est pas la Turquie, ni le Hamas. Ce pays démocratique est capable de mener des enquêtes équitables et les juges de Jérusalem sont toujours implacables pour faire toute la lumière. Depuis la création de l’Etat juif nous avons connu de nombreuses enquêtes dont celles des juges Agranat, Kahane, et Vinograd.

Hélas, nous assistons à chaque grave défaillance ou bavures à un déchainement de réactions passionnelles sur l’arène internationale. L’ONU, des ministres et des chefs d’Etats, pourtant amis, s’affolent à chaque gonflement de vagues palestiniennes, et à chaque fois qu’Israël ose se défendre. Les vrais massacres et les multiples bavures en Irak, en Afghanistan ou au Kosovo sont gommés rapidement et aucune enquête internationale n’a été revendiquée. Plus grave encore, des députés à la Knesset, des écrivains et des philosophes israéliens et étrangers, qui n’ont jamais manipulé une arme ni affronté un danger ou une menace existentielle, donnent des leçons de morale et avec un culot monstre et hypocrisie exigent des explications. Un député à revendiqué même la démission du ministre de la Défense. Absurdité et infidélité pour celui qui est un blanc bec dans le parti d’Ehoud Barak… Enfin, certains journalistes et éditorialistes, des observateurs privilégiés s’empressent toujours à nous condamner. Ils donnent le ton et nous dictent l’ordre du jour. Ils déforment systématiquement la réalité sur le terrain et manipulent l’opinion internationale. La liberté d’expression est tronquée. Le rôle de la presse est d’informer ses lecteurs et d’enquêter sans scrupule avec une honnêteté intellectuelle.

En conclusion et face à nos détracteurs, il est indispensable de créer très rapidement un gouvernement d’union national. Seule dans l’union nous pourrions affronter les menaces et relever les différents défis.