10 points essentiels pour résoudre le conflit avec les Palestiniens
- Le terme « territoires palestiniens » n’existe pas. Il n’a jamais été formulé ainsi dans aucun document international, ni aucun accord ou résolution contraignante. Le statut final de la Cisjordanie demeure une question ouverte à la négociation et ne devrait pas être prédéterminé par des affirmations officielles ou des déclarations politiques.
- Les Territoires sont « disputés » et non « occupés ». Selon le Droit international, un territoire devient occupé s’il a été pris par un autre Etat souverain. Or, le territoire de la Cisjordanie (Judée et Samarie) n’est pas étranger. Depuis plus de 1 500 ans avant J.-C., la présence juive indigène de la région y est établie ; un fait historiquement reconnu dans des documents irréfutables.
- Tout croyant chrétien ne peut nier le fait que Jésus est né Juif et qu’il a vécu dans le cadre juif historique de la région ; une présence prouvée de façon indiscutable par des documents historiques et archéologiques.
- L’Etat d’Israël et le peuple juif défendent une cause fondée de longue date sur leurs droits autochtones, historiques, juridiques et internationaux dans la région, et notamment en Cisjordanie. Ces droits indéniables sont niés ou ignorés par la communauté internationale. Le gouvernement israélien a accepté de négocier le statut final de ce territoire sans porter préjudice sur le résultat de ces négociations.
- Les revendications palestiniennes sur une présence autochtone ou historique dans cette région sont manifestement fausses et trompeuses. La présence arabe dans la Palestine géographique a commencé en 630 après notre ère. Elle était formée de tribus bédouines et des familles venues de la Péninsule arabique chercher un travail et des avantages économiques.
- L’allégation selon laquelle les implantations israéliennes sont « illégitimes » est une interprétation erronée du Droit international et elle porte en soi préjudice à une question qui sera soulevée dans le processus de paix. L’interdiction de transfert de population par la force en « territoire occupé» a été inscrite dans la 4e Convention de Genève de 1949 pour éviter une répétition des déportations faites par les nazis durant la Seconde Guerre mondiale. Cette clause n’était pas prévue et elle ne peut être avancée pour les résidents israéliens de Cisjordanie.
- Conformément aux normes internationales concernant l’administration d’un territoire, la construction de logements se fait uniquement sur des terres non privées ; aussi est-elle soumise au contrôle de la Cour suprême de Justice de l’Etat d’Israël.
- Le recours à l’expression « frontières de 1967 » ou « lignes » n’a aucun fondement juridique, ni de fait, et ne peut constituer une référence dans les négociations. Les lignes de démarcation de l’armistice signé en 1949, qui ont été déterminées de façon claire, ne constituent pas une frontière. Le terme « frontières de 1967 » ou « lignes » n’a pas été mentionné dans les Accords d’Oslo de 1993. Toutes les parties ont accepté l’appel à des « frontières sûres et reconnues » lancé par le Conseil de sécurité des Nations unies dans la Résolution 242 du 22 novembre 1967. Cette résolution ne fait aucune référence aux « lignes de 1967 ».
- L’incitation à la haine des Palestiniens contre Israël se poursuit tous azimuts : soutiens au boycott, appel à des sanctions, poursuite des dirigeants israéliens devant les tribunaux internationaux, menaces de saisine de l’ONU et d’autres instances internationales… Cette campagne hostile est totalement incompatible avec la volonté d’aboutir à une paix viable dans notre région. L’Autorité palestinienne devrait agir fermement pour mettre un terme immédiat et définitif à cette campagne haineuse et mensongère.
- Toute tentative visant à interdire ou à refuser la présence de Juifs dans tous les secteurs est un anathème inadmissible au regard des normes civilisées et humanitaires et nous devons la rejeter totalement.
Alan Baker