L’abjecte conférence Durban IV et l’hypocrisie de l’ONU

Alan Baker

Rien n’a évolué dans les esprits des membres de l’ONU depuis l’infâme Résolution 3379 du 10 novembre 1975 « assimilant le sionisme au racisme ».

46 ans plus tard, l’Assemblée générale de l’ONU, assistée par les chefs d’Etat et de gouvernement, « commémorent » le 20 e anniversaire de l’infâme première Conférence tenue à Durban, Afrique du Sud. 

Depuis sa création, l’un des principaux objectifs de la Charte des Nations-Unies est de : « promouvoir et encourager le respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales pour tous sans distinction de race, de sexe, de langue ou de religion »

Cependant, l’un des phénomènes les plus regrettables, décevants et dommageables de la pratique internationale contemporaine a été l’échec total des chancelleries et des Nations Unies en particulier, à lutter véritablement et sincèrement contre les maux du racisme. Pire, des résolutions et des conférences partisanes ont servi à attiser les flammes du racisme.

Cette dite Conférence mondiale de Durban de 2001, visait à lutter contre le racisme, mais en réalité, elle a été manipulée par des États arabo-musulmans et des ONG anti-israéliennes. Elle s’est transformée rapidement en manifestation de haine antisémite et anti-israélienne flagrante, contrairement à sa noble vocation et ses objectifs.

Durban, 2001

(UN Photo/Evan Schneider)

 

Cette conférence annuelle a jeté les bases d’une campagne concertée au sein de la communauté internationale pour saper et délégitimer l’État d’Israël et a servi d’inspiration pour le lancement de la tristement célèbre campagne BDS (boycott, désinvestissement et sanction) qui continue d’être menée et dirigée contre Israël.

Le 22 septembre 2021, les Nations Unies ont l’intention de convoquer une nouvelle réunion d’une journée, au niveau des chefs d’État et de gouvernement, pour marquer le 20e anniversaire de la tristement célèbre Déclaration de Durban de 2001. Cette conférence est complètement inutile et doit être annulée.

À la lumière des dommages incroyables que la première Conférence Durban a causé à l’État d’Israël, au peuple juif, à l’ONU elle-même, et à la lutte internationale contre le racisme, la terminologie utilisée semble être particulièrement ironique et cynique dans la mesure où elle tente de réécrire l’histoire en masquant délibérément le résultat répréhensible de la conférence de 2001.

Annan, Arafat

(UN photo)

Ainsi, l’ONU prévoit d’utiliser la présence à la session d’ouverture de l’Assemblée générale des dirigeants mondiaux pour adopter une « déclaration politique visant à mobiliser la volonté politique aux niveaux national, régional et international pour la mise en œuvre pleine et effective de la Déclaration de Durban. »

Plusieurs pays ont annoncé leur intention de boycotter cette conférence d’examen, notamment le Canada, le Royaume-Uni, l’Autriche, l’Allemagne, la République tchèque, l’Australie, les Pays-Bas, la France, et les États-Unis.

En adoptant une déclaration lors d’une conférence internationale qui devait être consacrée au fléau du racisme et en distinguant Israël parmi toutes les nations du monde, la communauté internationale elle-même contribue à la supercherie de Durban tout en soutenant la campagne de délégitimation de l’Etat Juif.

La Conférence Durban doit être gommée des annales, oubliée de l’Histoire des nations. La communauté internationale doit s’attaquer au racisme, à la discrimination raciale, à la xénophobie, d’une manière véritablement sérieuse, apolitique et non hypocrite, bien loin de Durban.

Voir l’intégralité de l’article sur le site anglais du Jerusalem Center

https://jcpa.org/article/cancel-the-durban-iv-review-conference/

 

 

Tagged as: