La falsification de l’Histoire juive

Une fois encore, l’ONU adopte des résolutions mensongères et diffuse une réécriture de l’Histoire des Juifs à Jérusalem. Le 26 novembre 2021, l’Assemblée générale a adopté une résolution qui ne fait aucune référence au Mont du Temple, autrefois le Temple de Salomon.

Comment donc accepter uniquement le nom arabe, Haram al-Sharif, sans mentionner les liens irréfutables des Juifs et des Chrétiens.

Comment l’’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture (UNESCO) publie systématiquement de faux récits sur Jérusalem niant intentionnellement le lien historique du peuple juif avec sa ville sainte. En mai 2016, l’UNESCO a décidé que le Mur occidental (Mur des Lamentations, Kotel) devrait être désigné avec des guillemets, et adopte le terme Al-Buraq.  

Ces distorsions sont des violations flagrantes du statut de l’UNESCO et de sa vocation. Elles figurent dans tous les discours sur Jérusalem et dans les médias internationaux, au sein des universités et parlements.

Donc, ce qui était axiomatique il y a deux siècles est aujourd’hui remis en cause.

Voilà que chacun ose parler de Jérusalem sans connaître en réalité son histoire.

J’ai été diplomate pendant plus de trois décennies, en première ligne du combat d’Israël pour la reconnaissance de la Sainte Ville. 

Après 30 ans, je suis toujours surpris par l’ampleur de la désinformation et par la profondeur de l’ignorance concernant notre capitale. L’ignorance face aux preuves irréfutables de son passé historique, des faits de l’histoire contemporaine et de l’actualité.

Depuis la réunification de Jérusalem les lieux saints de toutes les religions sont saccagés et détruits au Moyen-Orient, tandis qu’à Jérusalem ils sont protégés. Et pourtant, la légitimité d’Israël est remise en question à maintes reprises.

Ce phénomène de déligitimation se répète à chaque fois. Après la destruction du Temple en l’an 70, il y a près de 2 000 ans, les Romains ont tenté d’éradiquer le lien juif avec Jérusalem, rebaptisant la ville sainte Aelia Capitolina. 

Ils n’ont jamais réussi à briser le lien historique des survivants car il est ancré profondément dans les mémoires, gravé dans l’Ancien Testament,  dans le Nouveau Testament et même dans le Coran.

Le peuple juif n’a jamais oublié sa capitale historique et il souhaitait y revenir plutôt que possible. Les Juifs ont afflué vers Jérusalem suite à la défaite des Byzantins, des Croisés et de tous les envahisseurs qui les empêchaient par la force de prier sur leurs lieux saints. 

En 1864, les Britanniques affirmaient que le peuple juif avait rétabli une majorité indéniable à Jérusalem. Elle est toujours vivace jusqu’à ce jour. Lors de la renaissance de l’Etat d’Israël en 1948, l’ONU n’a pas levé le petit doigt pour sauver les Juifs de Jérusalem. Ils ont été chassés, expulsés de leur capitale. Leurs synagogues furent pillées, leurs cimetières et vestiges saccagés, décimées sous les décombres. 

Aujourd’hui, en 2022, l’ONU ose falsifier les archives historiques au lieu d’accomplir son devoir et sa vocation, protéger l’héritage, les droits légitimes de toutes les confessions de la Ville sainte.

Voir la vidéo présentée en anglais par l’ambassadeur Dore Gold