Les sempiternelles menaces des Palestiniens et la connivence des médias et diplomates

Mahmoud Abbas

Le 19 mai 2020 le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a déclaré qu’il cesserait de respecter les accords signés avec Israël notamment sur les questions sécuritaires, et qu’il éviterait tout contact avec les États-Unis.

Bizarrement, cette grave menace de Mahmoud Abbas n’a pas été considérée par les médias internationaux et par des diplomates occidentaux comme une violation flagrante des obligations des dirigeants palestiniens à l’égard des accords d’Oslo.

Cependant, la récente déclaration de bafouer les accords signés avec Israël n’est pas nouvelle et sans doute pas un événement sans précédent.

En réalité, la rhétorique peu diplomatique du chef de l’OLP et ses attaques contre Israël et les États-Unis, ses menaces et ses actions unilatérales, reflètent une stratégie calculée et un respect bien sélectif des accords d’Oslo signés en septembre 1993.

Pour sa part, il faut reconnaître qu’Israël a aussi commis une erreur en gardant longtemps le mutisme sur les violations systématiques palestiniennes craignant perdre un partenariat et le soutien international. En fait, durant ces trois dernières décennies, Israël a payé un lourd tribut pour ne pas avoir protesté vigoureusement contre les violations des accords d’’Oslo.

Déjà en 2015, lors des navettes du Secrétaire d’État, John Kerry, Abbas avait publié une déclaration identique menaçant de mettre fin à la coopération sécuritaire. Depuis, il déclare à chaque occasion, qu’il mettrait un terme à toute coopération avec Israël, qu’il démissionnerait de son poste et même dissoudrait l’Autorité palestinienne.

Abbas a insulté vulgairement le président Trump et l’ambassadeur américain David Friedman, mais toutes ses violations et toutes ses insultes n’ont pas eu d’écho au sein des médias et des chancelleries, personne n’a dénoncé avec force ce comportement indigne.  

Cette conduite peu honorable a été aussi celle de son prédécesseur, Yasser Arafat. Il avait, entre autres, caché dans le coffre de sa voiture des armes et un terroriste notoire, responsable du terrible massacre de Maalot le 15 mai 1974. Cela s’est passé au lendemain de la signature des Accords d’Oslo, dès son arrivée à Gaza.

La dernière déclaration d’Abbas appelant la communauté internationale à reconnaître unilatéralement l’État de Palestine, constitue aussi une violation substantielle des accords d’Oslo. Sans parler des salaires payés aux auteurs d’attentats et à leurs familles.  

La politique officielle actuelle de l’Autorité palestinienne incite à la haine,  à la violence, et à la radicalisation des jeunes palestiniens. Elle tente de mobiliser les organisations et les institutions internationales contre Israël et États-Unis. Cette campagne est dans tous les azimuts et surtout aux Nations Unies, et à la Cour pénale internationale.

La récente déclaration d’Abbas a un double objectif : isoler l’Etat Juif,  le délégitimer sur la scène internationale, et détourner l’attention sur le rapprochement, sans précédent avec Israël, de l’Arabie saoudite et des pays du Golfe au détriment des Palestiniens.

Voir l’intégralité de l’article sur le site anglais du JCPA-CAPE https://jcpa.org/article/mahmoud-abbas-strategy-of-selective-compliance/