La terreur islamique dans les rues de Jérusalem

 

freddy_eytanLe dernier massacre contre les fidèles de la synagogue Kéhilat Yaacov à Jérusalem s’inscrit dans une série d’attentats sanglants qui ont débuté depuis plusieurs années. Ce n’est pas la première fois que des terroristes palestiniens, ici ou en Europe, choisissent un lieu de prière juif comme cible et le Mont du Temple fait partie aujourd’hui de la même stratégie. Souvenons-nous de l’attentat au cœur de Paris, à la synagogue de la rue Copernic, et du carnage au centre talmudique du Merkaz Harav en mars 2008, où huit jeunes fidèles juifs avaient été tués.

Désormais, nous sommes confrontés à de multiples actes de terrorisme, dont certains sont perpétrés par des individus apparemment isolés. Soulignons toutefois qu’il n’existe pas de « loups solitaires » et ces actions ne sont ni des accidents de la route ni des incidents commis par des gens insensés ou des malades mentaux. Leurs actes sont la conséquence de l’incitation à la haine par les dirigeants du Hamas mais aussi d’un laxisme des autorités israéliennes vis-à-vis des résidents de Jérusalem Est. Le gouvernement et la police devraient réagir avec fermeté et apporter des réponses urgentes à ce nouveau fléau.

Comment laisser circuler librement un ouvrier palestinien avec une carte d’identité israélienne en ignorant ses opinions extrémistes, celles de sa famille liée étroitement au Hamas, de ses proches et de son entourage ? Quelles seront les mesures prises par le gouvernement pour contrecarrer ce genre d’attentat ? Quel est le châtiment exemplaire que les terroristes et leurs commanditaires subiront ? La destruction de leur maison est-elle suffisante ? Quel genre de dissuasion le gouvernement compte adopter ? Comment s’assurera-t-il que de nouveaux attentats ne se répéteront pas ? Quelles seront les mesures préventives qui seront prises contre les résidents de Jérusalem-Est et contre des extrémistes juifs qui souhaitent vengeance ? Ce sont de nombreuses questions graves auxquelles le gouvernement devrait répondre sans attendre.

Seule une politique claire, cohérente et intransigeante pourra assurer la sécurité des résidents juifs et arabes de la capitale.

Voilà plus d’un siècle que le terrorisme arabe frappe à nos portes. Bien avant la création de l’Etat d’Israël, et aujourd’hui encore, les actes de haine et de violence sont perpétrés chaque jour contre une population civile silencieuse. Contre des femmes, des vieillards et des enfants innocents. Une situation intolérable et intenable pour un peuple qui désire vivre en paix et cohabiter pour toujours avec ses voisins arabes.

Les dirigeants  palestiniens ont raté tous les rendez-vous de l’Histoire. Ils n’ont pas changé de visage ni d’objectif. Hier, c’était Georges Habache, le chrétien orthodoxe du Front populaire ; aujourd’hui, c’est Khaled Mechaal, chef du Hamas affilié aux Frères musulmans. Leur doctrine est similaire, leur but est le même : le terrorisme est le seul moyen pour chasser les Juifs sionistes de Palestine. Une guerre d’usure et de religion inspirée par des groupes islamistes de tous bords, sunnites et chiites, téléguidée par les Ayatollahs à Téhéran ou par l’organisation de l’Etat islamique.

Les derniers attentats à Jérusalem s’inscrivent dans une guerre de religion dont l’objectif est de faire flotter l’étendard islamique sur le Mont du Temple. Les cris de vengeance, de joie et d’allégresse après chaque attentat meurtrier prouvent que deux civilisations s’affrontent. Deux cultures opposées. Deux écoles de pensée contradictoires : celle d’un judaïsme aux valeurs universelles, de la sagesse, la tolérance et de la prière sincère, face à un intégrisme musulman, ignoble et abject. Une barbarie et une cruauté qui n’ont pas de nom. Comment donc expliquer que de jeunes Palestiniens ou mêmes des Européens soient inspirés par l’organisation de l’Etat islamique, par ces bourreaux qui coupent les têtes comme du bétail devant les caméras au nom d’un Dieu méchant et tout puissant ?!

Chaque matin, et particulièrement le jour de vendredi, nous entendons des paroles incendiaires de la part de muezzins et de prêtres musulmans. Ces déclarations haineuses et provocantes dûment amplifiées par d’énormes haut-parleurs persistent en prônant le culte de la mort et la haine du Juif. Comment réconcilier “les fils d’Abraham” et vivre en coexistence avec nos voisins les plus proches, comme le souhaitent les chancelleries, si nous ne mettons pas un terme à ce déferlement de haine aveugle et ne luttons pas ensemble contre l’intégrisme ?!

Mettons un terme également à l’incitation à la haine au sein même de l’Autorité palestinienne dans les écoles, les universités et à la télévision officielle. Et que Mahmoud Abbas cesse de prononcer des discours différents, l’un belliqueux en arabe, et l’autre « modéré » destiné à l’opinion internationale. Ce double langage hypocrite est inadmissible !

A Jérusalem vit une population palestinienne qui circule librement et jouit d’avantages sociaux. Il est temps de réviser avec fermeté et détermination sa liberté de circulation car le laxisme profite au terrorisme. Pour combattre ce fléau, la tendance à la conciliation et à la tolérance démontre faiblesse et désarroi.

La rétorsion doit être bien étudiée et devrait être sélective et fort dissuasive car la majorité des résidents de Jérusalem-Est, notamment les Catholiques et les Arméniens, vit en harmonie avec la population juive et circule paisiblement dans les quartiers ouest de la capitale. Néanmoins, il est temps de mettre un terme aux appels haineux des muezzins musulmans et aux incitations des hommes politiques arabes israéliens qui appellent à la violence et à la haine du Juif.

Freddy Eytan