Nucléaire iranien : la position française et sa singularité

flags-iran FranceDans une perspective historique, la France est vraiment préoccupée par la prolifération nucléaire et estime que la sécurité de l’Etat juif doit être assurée.

Cependant, elle comprend que le président Obama ait pris une décision stratégique et qu’il soit très déterminé à signer un accord avec l’Iran.

Paris attendra probablement une décision définitive du Congrès américain et évaluera alors tous les enjeux et les véritables intentions de Téhéran.

La France est consciente des luttes internes en Iran, entre conservateurs et réformateurs, ainsi que de la grave maladie du guide suprême Khamenei.

Dans tous les cas, elle ne fera plus obstacle aux efforts du Président Obama pour aboutir à un compromis et signera en fin de compte cet accord.

Rappel historique

Après la guerre du Kippour et suite à la crise mondiale de l’énergie, la France a signé un premier contrat avec le Shah d’Iran sur la fourniture de cinq réacteurs nucléaires pour la production d’électricité, et a créé avec Framatome une société commune pour l’enrichissement de l’uranium. Le contrat a été annulé en 1979 après le départ du Shah.

Depuis, les relations franco-iraniennes se sont détériorées et pourtant, le Guide suprême Ayatollah Khomeini avait obtenu l’asile politique du Président Giscard d’Estaing et s’était installé à Neauphle-le-Château, près de Paris.

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L’Ayatollah Komeini de retour d’exil, en 1979

En mai 1981, l’élection du socialiste François Mitterrand à la présidence française change complètement la donne. Au pouvoir à l’Elysée durant 14 ans, Mitterrand a toujours méprisé les sombres objectifs de la Révolution iranienne. Soulignons que des milliers d’Iraniens, et notamment des moudjahidines, des monarchistes et des militants de l’opposition, avaient fui l’Iran pour s’installer en France et agissaient depuis Paris contre le régime théocratique des ayatollahs. Parmi eux, Chapour Bakhtiar, ancien Premier ministre, assassiné par des agents iraniens après que la France a refusé son extradition.

Suite au bombardement par l’Aviation israélienne du réacteur nucléaire “Made in France” Osirak, détruit à Bagdad en juin 1981, et à la guerre qui avait éclaté entre l’Irak et l’Iran, la France décide de soutenir le président irakien Saddam Hussein et lui fournit des Mirages F-1, des Super-Etendards et des missiles.

En riposte, l’Iran prend en otages des ressortissants français au Liban, dont des journalistes, et lance une série d’attaques terroristes spectaculaires à Paris et contre une base de parachutistes français à Beyrouth. La France décidera par la suite d’évacuer tous ses ressortissants d’Iran et en juillet 1987 rompt ses liens diplomatiques. La culture et la langue françaises qui avaient fleuri en Iran, en particulier parmi les cercles du Shah et la bourgeoisie, disparaissent définitivement des écoles et des instituts.

Dix ans plus tard, en 1997, quand Mohammad Khatami est élu président, la France renouvèle le dialogue diplomatique avec Téhéran. En août 1988, le ministre des Affaires étrangères Hubert Védrine y effectue une première visite, suivie de celle de Khatami à Paris. La France renforce ses relations commerciales et devient le troisième fournisseur de l’Iran.

En 2002, la révélation d’un réacteur nucléaire secret pour enrichir de l’uranium à Natanz crée un tollé général. La France craint que le programme nucléaire de l’Iran soit effectivement à des fins militaires. Avec l’Allemagne et la Grande-Bretagne, elle entame une procédure visant à mettre un terme à la production iranienne d’uranium enrichi. Les négociations suscitent la colère des États-Unis et une première confrontation éclate avec le président George W. Bush, qui avait plutôt favorisé des sanctions paralysantes.

Il convient de noter que le président français Jacques Chirac fut farouchement opposé à l’invasion américaine en Irak et au départ de Saddam Hussein. La France croyait à l’époque que la menace d’armes non conventionnelles pourrait être traitée par la voie diplomatique plutôt que militaire. A ce stade, soulignons que l’Iran n’avait que 160 centrifugeuses.

En février 2005, Chirac rencontre Hassan Rohani, alors secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale de l’Iran. Chirac essaye de parvenir à une entente par la médiation de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). Mohamed El Baradei, alors directeur de l’Agence, a écrit dans ses Mémoires que « Rohani était désireux de parvenir à un règlement et Chirac a essayé sincèrement d’instaurer une certaine surveillance, mais les experts français de l’énergie atomique et certains diplomates avaient refusé de coopérer par crainte que les Iraniens continueront, malgré le contrôle de l’AIEA, à développer des armes nucléaires. »

Le 16 février 2006, le ministre français des Affaires étrangères Philippe Douste-Blazy déclare :

« Aucun projet civil ne correspond au projet nucléaire iranien. C’est sans aucun doute un projet clandestin à des fins militaires. »

En septembre 2007, le ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner avertit qu’une éventuelle guerre contre l’Iran est possible. En réponse, El Baradei évoque les options diplomatiques toujours existantes.

En 2009, Kouchner avait accusé El Baradei d’avoir refusé de publier une annexe importante dans le rapport de l’Agence qui avait affirmé explicitement que l’Iran poursuivait un programme nucléaire militaire. El Baradei avait accusé des services secrets occidentaux d’être responsables de la fuite et avait nié l’existence de ce document. La journaliste Catherine Philp du Times londonien a révélé que l’additif au rapport avait effectivement existé mais que les inspecteurs de l’AIEA n’avaient pas considéré ces informations alarmantes ni suffisantes pour entamer une procédure et les publier.

Lorsqu’en mai 2007 Nicolas Sarkozy s’est installé à l’Elysée, le dialogue avec les dirigeants iraniens fut interrompu et la position française s’était rapprochée de celle des Américains, qui favorisaient la poursuite des sanctions. En 2011, suite à une nouvelle révélation de la présence d’un site souterrain à Fordow, la France exigera des sanctions plus sévères, y compris le gel des avoirs iraniens dans les banques internationales.

En juin 2013, après la victoire de Rohani à l’élection présidentielle, le président François Hollande fut invité à la cérémonie officielle d’investiture. Comme la plupart des dirigeants occidentaux, il déclina l’invitation. Le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius avait également refusé de permettre à deux anciens Premiers ministres français, Rocard et de Villepin, d’aller à Téhéran.

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Poignée de mains Hollande-Rohani, en 2013

En septembre 2013, en marge de l’Assemblée générale des Nations unies à New York, Hollande rencontre Rohani. Ils discutent du programme iranien ainsi que des moyens de résoudre la crise en Syrie et la situation au Liban.

Le 9 septembre 2014, Fabius refuse de signer un texte formulé par les États-Unis et l’Iran, le jugeant « nettement insuffisant ». Plus tard, après des discussions hâtives et en prenant en considération la position française, un premier accord intérimaire est conclu le 24 novembre 2014. Il ouvrira la voie qui allègera partiellement les sanctions internationales imposées à l’Iran depuis 2006.

Le 18 mars 2015, la France exige d’importantes concessions supplémentaires de la part de Téhéran. La position intransigeante de Fabius suscite à nouveau la colère de Washington.

Les facteurs qui expliquent la position intransigeante de la France :

  • Le 6 novembre 2013, le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, accorde un long entretien au journal Le Monde. A la question de savoir s’il pensait vraiment que la position française sur la question nucléaire était plus intransigeante que celle des Américains, Zarif répondit sans équivoque : « Oui ! nous avons connu avec Paris des jours meilleurs. La France est un partenaire important. Nous avons des liens historiques qui ont connu des hauts et des bas, et nous ne sommes pas en haut. Mais j’espère que nous pourrons avancer et que les Français feront preuve de réalisme, de flexibilité et de volonté pour conclure un accord. » Zarif a révélé qu’il avait lui-même proposé un “package” à la France et aux autres Etats européens. Il était venu à Paris le 23 mars 2005 justement dans ce but. Il nota que l’Iran ne comptait alors que 160 centrifugeuses. « Aujourd’hui, nous en avons 19000, voilà ce qu’ont produit les sanctions. Quel échec ! Les Européens regrettent sans doute de ne pas avoir à l’époque discuté de l’accord et aujourd’hui ils se mordent les doigts… nous avons perdu 8 ans. Tout au long de l’entretien avec le journaliste du Monde, Zarif assure que l’Iran pourrait vivre sans aide occidentale. « Le monde change et l’Occident est en train de perdre sa puissance et sa grandeur. »
  • Dans une perspective historique, la France est en effet préoccupée par la menace nucléaire qui pèse lourdement sur Israël et estime que la sécurité de l’Etat juif doit être assurée. Rappelons que ce sont les Socialistes alors au pouvoir en France qui avait fourni à Israël le réacteur nucléaire de Dimona.
  • Le gouvernement socialiste actuel dirigé par Hollande et Fabius poursuit dans ce sens la politique de François Mitterrand, qui s’opposait au régime radical chiite des ayatollahs et condamnait les violations brutales des droits de l’Homme en Iran. La France laïque qui porte haut l’étendard de « Liberté, Egalité, Fraternité » sépare la religion de l’Etat et s’oppose à tout régime théocratique comme l’Iran.
  • La France a subi de nombreuses attaques terroristes iraniennes à la fois sur son propre sol et au Liban, et depuis elle ne prend plus à la légère les objectifs hégémoniques de la politique iranienne. Elle fut trompée à maintes reprises par la supercherie des Iraniens surtout lors de la conduite des pourparlers sur la libération des otages. La France leur en tient toujours rancune et a bien appris la leçon. Elle demeure vigilante et très méfiante envers les intentions de Téhéran.
  • Les diplomates français qui traitent du programme nucléaire iranien n’ont pas été remplacés ; ce sont les mêmes qui traitent aujourd’hui du dossier.
  • La France a également beaucoup investi dans la recherche du Renseignement et la technologie de pointe et suit de très près la question nucléaire. De 1999 à 2005, celui qui fut le numéro deux de l’AIEA, en charge du département des garanties, était le Français Pierre Goldschmidt, aujourd’hui chercheur associé à la Fondation Carnegie pour la paix internationale. Dans une interview donnée au Figaro le 5 avril 2015, Goldschmidt affirme : « il existe dans l’Accord de Lausanne des zones d’ombres à clarifier. » Et il ajoute : « la capacité d’enrichissement autorisée à Natanz au-delà du délai prévu ne me paraît pas clairement définie. »
  • La France considère que la prolifération des armes nucléaires et des armes non conventionnelles est l’une des menaces les plus graves à la sécurité et à la paix mondiales. La France est très active sur cette question et participe à tous les forums pour favoriser des résolutions strictes sur les armes biologiques et chimiques, ainsi que sur la non-prolifération de missiles balistiques dotés d’ogives nucléaires. Elle est convaincue que si l’Iran obtient l’arme nucléaire, la Turquie, l’Egypte et l’Arabie saoudite essayeront à leur tour de se procurer l’atome. La France craint également que les pays d’Afrique du Nord, avec lesquels elle entretient des liens étroits, demanderont son aide à cet égard. L’amère expérience de la France avec le réacteur nucléaire Osirak en Irak a aussi influé sur sa position. En effet, Paris a exercé de fortes pressions pour le démantèlement des armes nucléaires de la Libye de Kadhafi, et elle a aussi agi énergiquement pour le démantèlement des armes chimiques en Syrie.
  • Depuis le Général de Gaulle, la politique française au Moyen-Orient a préféré renforcer les liens avec les Etats arabes sunnites modérés, dont l’Arabie saoudite, l’Egypte, et les pays du Golfe. Le 11 avril 2015, Laurent Fabius avait effectué une visite officielle à Riyad dans le but de resserrer la coopération avec les Saoudiens, et il a conclu des accords commerciaux évalués à dix milliards d’euros.

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Le palace Beau Rivage de Lausanne, cadre des négociations sur le nucléaire en mars 2015

En principe, la France ne s’oppose pas à fournir des réacteurs nucléaires à l’Iran à des fins pacifiques, et pour la production d’électricité, à condition de les installer sûrement et sous un contrôle très strict. La France ne s’oppose pas non plus à des pourparlers avec l’Iran mais pense que pour renforcer la confiance mutuelle le chemin vers un accord viable est encore bien long.

A la lumière de sa propre expérience avec l’Iran les risques demeurent toujours nombreux et substantiels.

L’accord final qui est censé être signé à la fin du mois de juin 2015 devrait, de l’avis de la France, être ferme et intransigeant sur les questions suivantes :

  • Le mécanisme de surveillance et de suivi du programme iranien doit être transparent et efficace.
  • Parce que l’Iran reste déterminé à produire des armes nucléaires – et cela ne changera pas dans un avenir proche – les sanctions doivent être levées progressivement et seulement après que l’Iran a rempli toutes les clauses de l’accord. Des mesures sérieuses doivent être prises dans le cas de violation iranienne de l’accord, ce qui implique la création d’un mécanisme alternatif pour restaurer les sanctions.
  • Les inspecteurs de l’AIEA doivent être munis de pouvoirs au-delà des pratiques protocolaires existantes. Ils doivent être en mesure de visiter les sites à tout moment, sans restriction de temps ou de lieu et sans avertissement préalable. Les inspecteurs doivent être libres d’interroger toute personne impliquée dans le projet pour s’assurer que la recherche n’est pas destinée à des fins militaires.
  • La France est préoccupée du fait qu’à l’heure actuelle l’Iran est capable de produire une bombe nucléaire en deux mois. L’accord doit donc exiger un laps de temps d’au moins un an, avec une supervision totale.
  • L’enrichissement de l’uranium ne doit pas être autorisé à augmenter au-delà de 300 kg, et le contrôle devrait veiller à ce que des pays étrangers ne puissent pas fournir à l’Iran de l’uranium.
  • Il faut empêcher l’Iran de construire de nouveaux sites d’enrichissement ou de production d’eau lourde et le réacteur installé à Arak ne doit pas être autorisé à produire du plutonium de qualité militaire. Toute matière fissile devrait être transportée vers l’étranger.
  • Tous les ateliers de construction de nouvelles centrifugeuses doivent être gelés pour les vingt prochaines années.
  • Il doit être certifié à l’avance que l’Iran ne sera pas en mesure de construire de nouvelles centrifugeuses de pointe.
  • L’accord avec les Iraniens devra être formulé sans équivoque, dans un langage simple, clair, précis et sans ambiguïtés.
  • L’Iran n’a pas besoin d’une bombe atomique pour s’affirmer comme une puissance régionale au Moyen-Orient.

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Laurent Fabius, le chef de la diplomatie française, assume une position singulière sur l’Iran

En conclusion, la France est favorable à une prise de position ferme envers les Iraniens. Le bâton des sanctions doit toujours être agité au cours des négociations, en exigeant des concessions supplémentaires de la part de Téhéran.

Dans la même veine, la France comprend parfaitement que le président Obama a pris une décision stratégique et qu’il est très déterminé à signer un accord. Paris ne souhaite pas affronter les Etats-Unis sur ce sujet épineux, sachant que dans les relations internationales le compromis est souvent nécessaire.

La France attendra patiemment la décision finale du Congrès américain et tentera d’évaluer les luttes internes en Iran dans un climat qui demeure fragile suite à la maladie du guide suprême Khamenei (selon les services secrets français Khamenei souffre d’un cancer avancé de la prostate et, selon certaines estimations médicales, il ne lui reste que deux ans à vivre).

À la lumière de toutes ces considérations, la France s’alignera en fin de compte sur États-Unis et signera cet accord, fin juin ou plus tard, selon l’évolution de la situation et les différents enjeux régionaux et mondiaux.

La position de la France offre un avantage certain, notamment en ce qui concerne ses relations futures avec les Etats arabes. Si à l’avenir de nouveaux problèmes devaient surgir à propos de la mise en œuvre de l’accord, la France pourrait alors accuser le président Obama d’en être responsable et d’avoir agi par faiblesse lors des négociations. En effet, concernant le conflit en Syrie, la France avait accusé les Etats-Unis de manque de détermination et depuis les relations entre Hollande et Obama demeure tendues sur ce sujet aussi.

Même si la position de la France est proche de celle d’Israël, il faut souligner que Paris n’exige pas explicitement de mettre sur la table des négociations toutes les préoccupations israéliennes, comme la reconnaissance de son droit légitime et naturel à exister, la menace des missiles balistiques et les activités terroristes de l’Iran.

La France, comme les Etats-Unis, met l’accent sur le programme nucléaire de l’Iran, et pas sur sa stratégie globale ni ses aspirations hégémoniques au Moyen-Orient.

Enfin, et prenant tout cela en compte, nous devrons encourager la France dans ses efforts pour aboutir à un bon accord, et coordonner nos activités diplomatiques avec elle dans le but d’y inclure les préoccupations justifiées et légitimes de l’Etat juif.

Freddy Eytan

 

Sources :

Lutte contre la prolifération nucléaire, ministère français des Affaires étrangères : http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/politique-etrangere-de-la-france/desarmement-et-non-proliferation/la-france-et-la-non-proliferation/article/lutte-contre-la-proliferation

– Yves-Michel Riols, « La singularité de la position française dans le dossier nucléaire iranien », Le Monde, 29 mars 2015 : http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2015/03/28/la-singularite-de-la-position-francaise-dans-le-dossier-nucleaire-iranien_4603391_3218.html#TiHmu6ADYeJgXPzV.99

– Gilles Paris, Yves-Michel Riols et Christophe Ayad, « Comprendre les négociations sur le nucléaire iranien », Le Monde, 24 mars 2015 : http://www.lemonde.fr/international/article/2015/03/15/comprendre-les-negociations-sur-le-nucleaire-iranien_4593873_3210.html#bAb1OkyRustC4qhc.99

La France et l’Iran, ministère français des Affaires étrangères : http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/dossiers-pays/iran/la-france-et-l-iran/

– « France : Iran program ‘military’ », CNN, 16 février 2006 : http://edition.cnn.com/2006/WORLD/meast/02/16/iran.france/index.html

– Serge Michel et Christophe Ayad, « “L’Iran est prêt à un accord avec l’Occident” », Le Monde, 6 novembre 2013 : http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2013/11/06/l-iran-est-pret-a-un-accord-avec-l-occident_3508885_3218.html#1y81WHGfxq5pDtdD.99

– Maurin Picart : Nucléaire iranien : « Des zones d’ombre à clarifier dans cet accord de principe », Le Figaro, 5 avril 2014 : http://premium.lefigaro.fr/international/2015/04/05/01003-20150405ARTFIG00158-nucleaire-iranien-des-zones-d-ombre-a-clarifier-dans-cet-accordde-principe.php

– Catherine Philp, « Mohamed El Baradei left out evidence of Iran bomb, France claims », The Times, 8 septembre 2009 : http://www.thetimes.co.uk/tto/news/world/middleeast/article2605266.ece


Pour citer cet article :

Freddy Eytan, « Nucléaire iranien : la position française et sa singularité », Le CAPE de Jérusalem : https://jcpa-lecape.org/nucleaire-iranien-la-position-francaise-et-sa-singularite/