L’arsenal de missiles du Hamas fourni par l’Iran

wikipedia-segallDurant l’opération « Pilier de Défense » déclenchée en novembre 2012, l’Iran avait exprimé son total soutien au Hamas et au Jihad islamique, appuyant la cause palestinienne par tous les moyens.

Le chef des Gardiens de la Révolution, Mohammad Ali Jaafari, avait révélé que son pays avait fourni aux organisations palestiniennes de la technologie pour produire toutes sortes de missiles, dont des Fajr-5 d’une portée effective de 75 kilomètres. Ils ont été lancés ces derniers jours sur Jérusalem et Tel-Aviv.

Aujourd’hui, le Hamas est en mesure de produire lui-même ces missiles, et en grandes quantités.

Après l’opération « Pilier de défense », l’Iran a intensifié la fourniture de missiles et d’armements au Hamas et au Jihad islamique. L’arraisonnement par Tsahal du navire Klos-C avec son chargement impressionnant de missiles M-302 au large de la mer Rouge en a été la preuve flagrante.

Dés le déclenchement de la récente opération « Bordure Protectrice » contre la bande de Gaza, nous étions conscients que le Hamas était capable de lancer des missiles de longue portée pouvant atteindre le nord d’Israël et notamment la ville portuaire de Haïfa.

Le lancement du missile M-203 sur la ville de Hadera le 8 juillet dernier est ainsi la plus longue distance qu’une organisation terroriste a été capable d’atteindre à partir de Gaza.

L’Iran et le Hamas ont renouvelé leurs liens militaires interrompus en raison de la crise syrienne. Dans ce contexte, il est clair que l’intensification des hostilités encouragerait le Hamas, avec le soutien de l’Iran, à lancer plusieurs missiles vers les grandes agglomérations dans la région de Tel-Aviv et sur les villes du nord du pays telles que Hadera et Haïfa.

Le but est de semer la terreur au sein de la population israélienne et tenter de mettre ainsi un terme aux raids aériens de Tsahal.

Les tirs des missiles et de roquettes sur les grandes villes d’Israël mettent en évidence le rôle essentiel de l’Iran. Téhéran est responsable de la formation, de la technologie et de la fabrication de ces missiles au profit des organisations palestiniennes.

La récente escalade dans la bande de Gaza est une preuve de plus que l’Iran et les organisations terroristes ont profité de la trêve signé en novembre 2012 pour intensifier la contrebande et la fourniture d’armes et de missiles. Ce nouvel arsenal a été acheminé, en grandes quantités, par la mer et à travers le Sinaï.

Enfin, soulignons que l’Iran joue également un rôle négatif dans toute tentative de relancer le processus de paix et sabote tout contact diplomatique dans ce sens.

Michael Segall