Comment combattre le terrorisme en Europe ?

AP Photo/Sebastian Scheiner, AP Photo/Michael Kappeler. Montage Daniel Levin, JCPA.

Extraits d’une étude exclusive du JCPA-CAPE de Jérusalem.

 

INTRODUCTION

Des bibliothèques ont été écrites sur le terrorisme, d’innombrables ouvrages, études, articles et documentaires dans différentes langues. Leurs auteurs ont tenté d’expliquer le fléau, ses sources et ses ramifications. Depuis les années 1970, le terrorisme international a ébranlé les sociétés et suscité de nombreux articles de presse, des recherches et des débats animés à la télévision et dans les réseaux sociaux.

Depuis l’attaque spectaculaire des Twin Towers de New York et du siège du Pentagone à Washington, la lutte contre le terrorisme islamique a pris un énorme tournant. Elle préoccupe constamment tous les dirigeants de la planète. Cette terreur des temps modernes est considérée comme la plus grande menace pour la paix et la stabilité dans le monde.

Dans les années 1970, la plupart des discussions sur la définition du terrorisme ont porté sur les aspects politiques, idéologiques et philosophiques, conformément aux visions et aux opinions politiques.

Depuis le 11 septembre 2001, les discussions portent sur les méthodes de prévention et la lutte pour pouvoir vaincre la barbarie, la terreur fanatique et religieuse des djihadistes. Depuis lors, à travers les continents et les océans, la vie quotidienne de chacun est perturbée. Tous nos déplacements sont minutieusement contrôlés. Nombreux vivent dans un climat de crainte et d’insécurité parce que la menace est plus que jamais réelle, indéfinie et imprévisible.

A l’initiative de Fiamma Nirenstein, ancienne parlementaire italienne, et chercheuse aujourd’hui au JCPA-CAPE de Jérusalem, nous publions une étude approfondie sur ce fléau. Nos experts expliquent comment l’Europe pourra tirer des leçons de la riche expérience sécuritaire israélienne dans le combat contre le terrorisme international.

Au fil des ans, les Israéliens et les Juifs de la diaspora ont été les principales victimes du terrorisme mais ils ont réussi par des méthodes spécifiques et uniques à le combattre efficacement.

Cette étude touche tous les aspects de la lutte contre le terrorisme. Elle rappelle sur le plan historique les causes, et les motifs des auteurs d’attentats odieux et spectaculaires ; elle clarifie les aspects juridiques, idéologiques, sociologiques ainsi que les enjeux militaires, stratégiques et préventifs.

Nos intentions sont sincères pour pouvoir aider les décideurs et les experts européens à mieux comprendre les enjeux en cours et les méthodes à suivre. Nous mettons en garde contre l’indifférence et le laisser aller, nous appelons à la prudence et à la vigilance, et à un changement de conception et de mode de vie. Le but de cette étude n’est pas d’ordre moraliste ou d’interférer dans les affaires intérieures des pays occidentaux. Chaque pays choisira, bien entendu, sa stratégie en fonction de ses considérations et intérêts.

Soulignons que tous les pays occidentaux se trouvent dans le même camp avec Israël. La lutte contre le terrorisme abject et cruel est un combat de longue haleine, complexe, sans pitié ni merci. Malgré les désaccords qui existent sur la résolution des problèmes politiques et sur les méthodes à adopter, nous sommes tous obligés de les surmonter pour pouvoir ensemble coopérer sur la base de nos intérêts communs, et nos valeurs universelles et démocratiques.

BREF RAPPEL HISTORIQUE DE LA TERREUR ARABE

La terreur contre les Juifs a commencé au début du XXe siècle, dans la période du Yishouv avec les premières grandes immigrations juives sur la terre d’Israël. Le cheik Izz Adin al-Qassam a été le premier à planifier des attaques terroristes contre les Juifs. Aujourd’hui, la branche militaire du Hamas porte son nom. Sous l’impulsion du Mufti Hadj Amin el-Husseini, l’incitation anti-juive s’est intensifiée. En 1929, 113 Juifs ont été tués et 339 sont blessés dans des émeutes.

En avril 1936, la Grande Révolte arabe éclate et se poursuit durant plus de trois ans. 400 Juifs sont tués et plusieurs milliers sont blessés, des maisons, magasins, et écoles talmudiques sont ravagés, bus et trains, piégés, les fermes attaquées, et les cultures entièrement brûlées.

Le 29 novembre 1947, les Arabes rejettent totalement le plan de partage des Nations-Unies, et se lancent dans une guerre de guérilla et de terreur contre les Juifs. Cette guerre tous azimuts durera jusqu’à la fin de la guerre d’indépendance en 1949.

Cependant, même après la signature des accords d’armistice, la terreur arabe a persisté. Des attaques meurtrières perpétrées par des fedayin se déchaînaient contre des mochavim et kibboutzim.

Après la guerre des Six Jours de 1967, nous assistons à différentes attaques terroristes :

  • Attentats dans la vallée du Jourdain et la vallée de Beit Shean.
  • Détournements d’avions et attentats contre des cibles israéliennes dans plusieurs capitales avec l’aide des organisations terroristes étrangères.
  • Attaques terroristes le long de la frontière Nord dont la plus sauvage fut à Maalot, le 15 mai 1974 : 22 enfants sont assassinés après avoir été pris en otage dans une école locale.
  • Les diverses opérations terroristes perpétrées de 1978 à 1987 ont coûté la vie à 114 civils Israéliens, dont des femmes et des enfants.
  • Vingt ans après la guerre des Six Jours, en décembre 1987, la Première Intifada éclate. Dans un premier temps, elle est caractérisée par des jets de pierres, puis par des bouteilles incendiaires et des armes à feu. De 1987 à 1992, 155 Israéliens ont été assassinés.
  • Juste après la signature des Accords d’Oslo, le 13 septembre 1993, de nombreux attentats et des bombes humaines causent de nombreuses victimes. Ces attentats sont perpétrés par le Hamas et le Jihad islamique. Depuis la signature de ces accords jusqu’en septembre 1995, 164 personnes ont été assassinées dans des attentats terroristes et des centaines d’autres blessées.
  • Fin septembre 2000, la Deuxième Intifada éclate sous les ordres de Yasser Arafat. Toutes les organisations terroristes palestiniennes prennent part. Au cours de cinq ans d’Intifada, plus d’un millier d’Israéliens sont assassinés et plusieurs milliers d’autres blessés.
  • Août 2005, après le désengagement de la bande de Gaza, le Hamas prend le contrôle du territoire évacué et lance quotidiennement des roquettes sur les villages israéliens installés le long de la frontière. Jusqu’à la fin 2014, plus de 10.000 mortiers et roquettes ont été lancées, provoquant la mort de 32 Israéliens et blessant 1396.
  • Depuis juin 2012 à ce jour, les tirs de roquettes n’ont toujours pas cessé et des vagues de « terreur populaire » sont perpétrées par des groupes et individus. A l’été 2014, ces actes terroristes se sont intensifiés avec des émeutes sur le Mont du Temple, dans le cadre d’un campagne religieuse islamiste dont le but est de « sauver » la mosquée Al-Aqsa.
  • Durant cette période soulignons trois attaques particulièrement meurtrières : 18 novembre 2014, deux terroristes assassinent quatre fidèles juifs et blessent grièvement huit autres dans une synagogue de Jérusalem. Un policier israélien druze est également tué. 1er janvier 2016, un arabe israélien assassine trois Israéliens et blesse sept autres à Tel Aviv. 8 juin 2016, une attaque terroriste dans le marché de Sarona de Tel-Aviv cause la mort de quatre Israéliens.

Soulignons que le mode opératoire et les méthodes employées par la terreur arabe palestinienne sont similaires à ceux des terroristes en Europe :

  • Attaques à l’arme blanche -coups de couteau ;
  • Attaques dans des lieux publics très fréquentés ;
  • Explosifs et bombes ;
  • Voitures piégées et voitures bélier ;
  • Attaques dans les aéroports et prise d’otages dans les avions ;
  • Il n’est pas à exclure que certaines organisations terroristes en Europe utiliseront un jour des missiles et des roquettes contre des cibles civiles et stratégiques, comme le font le Hezbollah et le Hamas.

La lutte antiterroriste de l’Etat d’Israël

Comme nous l’avons mentionné, la lutte contre le terrorisme arabe palestinien a commencé avant la création de l’Etat d’Israël et elle se poursuit jusqu’à nos jours. De toute évidence, cette bataille est unique dans son genre et sert souvent d’exemple au monde. Notre lutte contre le terrorisme est une sorte de laboratoire où les méthodes sont révisées après chaque attentat. En réalité, la lutte contre le terrorisme fait partie de la conception sécuritaire d’Israël. La société israélienne a toujours accepté sans contraintes les méthodes appliquées. Hier comme aujourd’hui, chaque citoyen israélien est conscient qu’il est aux yeux des terroristes une cible à abattre. Il doit donc se protéger dans son propre pays mais aussi à l’étranger. La société israélienne a confiance dans les forces de sécurité, même si cela implique parfois des contraintes dans la liberté de circulation et perturbe la vie quotidienne. Un corps spécial de la défense civile a été mis en place au début des années 1970. Des vigiles vérifient et fouillent minutieusement valises et sacs dans les lieux publics, inspectent les écoles et jardins d’enfants. Des agents de sécurité sont stationnés dans les aéroports et dans les avions.

L’Agence israélienne de sécurité (Shin Beit) joue un rôle considérable dans les opérations préventives et les mesures de rétorsion. Des arrestations coup de poing, détentions administratives, expulsions, barrages routiers, démolitions de maisons des auteurs d’attentats, et assassinats ciblés des dirigeants terroristes font partie de l’ensemble de la lutte antiterroriste.

Israël n’a pas non plus hésité à lancer des opérations audacieuses au-delà des frontières, comme celle lancée à Entebbe en Juillet 1976 pour sauver des otages d’un avion Air France ou pour libérer les passagers de l’avion SABENA à l’aéroport de Lod (Ben Gourion) en mai 1972.

Cette politique israélienne a réussi non seulement à prévenir des attaques terroristes grâce à un renseignement précis, mais aussi à dissuader les auteurs à commettre de nouveaux attentats. Des unités anti-terroristes spéciales opèrent jour et nuit dans des villages et dans des quartiers sensibles parfois déguisées en Arabes. Elles se mêleront discrètement à la foule pour pouvoir effectuer des opérations ponctuelles.

Il important de souligner qu’Israël n’a malheureusement pas réussi à contrecarrer et à éviter toutes les attaques terroristes. Dans un Etat démocratique, les dilemmes sont énormes et ils concernent de nombreux aspects et enjeux pour épargner des pertes de civils innocents. Quand un gouvernement ou un état-major de l’armée traite des informations concrètes sur une « bombe à retardement », chaque décision qu’il prend a des conséquences graves.

Cependant, malgré les nombreux dilemmes et risques, et certains échecs, Israël a réussi au fil des ans à déjouer d’innombrables attentats, dont certains non pas été publiés dans la presse.

La lutte antiterroriste en Europe

Depuis le déclenchement du Printemps arabe en Tunisie, le 17 décembre 2010, l’Europe fait face à deux grands défis :

  • Une vague d’attentats terroristes perpétrée par des Islamistes musulmans dont la majorité possède la citoyenneté européenne ;
  • Une migration massive et non contrôlée hermétiquement de réfugiés du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord.

En effet, pour la première fois depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, les immigrants représentent une menace constante pour les pays d’Europe et pour ses valeurs libérales et démocratiques. Les vagues d’immigration précédentes en provenance de l’Europe de l’Est et même d’Afrique ne constituaient jamais une menace pour la sécurité des pays. Ces immigrants ont pu s’intégrer dans la société européenne sans porter atteinte aux normes républicaines. Ils ont appliqué les lois existantes sans contraintes majeures en dépit des difficultés d’absorption et même de xénophobie.

En confrontant ces deux défis, la communauté européenne a du mal à trouver des solutions appropriées. Elle craint que toute solution imposée n’entraîne des conflits avec les principes de base dont jouit la liberté individuelle. Une telle solution pourrait également porter atteinte aux droits de l’Homme et à la liberté de circulation dans le cadre d’une communauté moderne et libérale qui avait supprimé les barrières et les frontières. Elle avait réussi à ce jour à intégrer en son sein des immigrants, sans préjuger de race ou de religion.

Plus encore, l’Europe a toujours distingué entre les « différentes terreurs » celle des « combattants de la Liberté », de la résistance et de la guérilla, et des terroristes. Elle continue à croire, dans une optique purement politique, que combattre une occupation d’un territoire, renverser un gouvernement tyrannique, ou de contester et manifester contre un régime est tout à fait légitime, même si parfois les méthodes sont violentes.

L’OLP a été créée en 1964. Dans les années 1970, l’Europe avait accepté les attaques de terroristes de l’OLP et les détournements d’avion comme un moyen politique légitime. Elle a permis également à l’OLP d’ouvrir des bureaux diplomatiques. À ce jour, l’Europe hésite à distinguer entre l’aile politique et la branche militaire d’une organisation terroriste. Elle accepte avec désinvolture les dirigeants du Hezbollah dans un gouvernement libanais, tout en ignorant la puissance militaire de cette milice chiite et ses actes terroristes dans le monde entier, ainsi que ses menaces de détruire l’Etat Juif.

Dans les années 1970, l’Europe se comportait de la même manière envers les factions terroristes de l’OLP, et aujourd’hui, elle affiche la même attitude à l’égard du Hamas, qu’elle considère, comme le Hezbollah et les Frères musulmans, comme des mouvements sociaux qui consacrent leurs activités à l’éducation et à la bienfaisance.

L’Europe a également du mal à formuler une politique cohérente et demeure confuse sur la définition de la terreur et qui est en réalité un terroriste ? Cette confusion et ce refus obstiné de les définir clairement n’ont pas vraiment évolué depuis les années 1970.

Déjà à cette époque, des médias en Europe jugeaient les attentats selon l’opinion politique du journaliste et de la ligne idéologique du journal qu’il représentait. Les articles et les reportages seront écrits sous un angle différent dans le Guardian, Libération ou Le Monde, représentant les valeurs de la Gauche, de ceux du Figaro ou de Valeurs actuelles.

La principale question est de savoir si tout acte de violence commis à des fins politiques est un acte de terreur ? Quelle est la signification juridique de ces actes, et comment peut-on y faire face ? Par exemple, si le Hezbollah est un groupe terroriste ou, comme il se définit, une organisation socio-politique ?  Est-ce que l’OLP, depuis sa fondation en 1964, est en effet une organisation terroriste si ses aspirations sont politiques et nationalistes, dans le seul but de créer un Etat palestinien ?

Alors que les Européens continuent à réfléchir et à méditer sur ces questions, en Israël, il n’existe aucune ambiguïté sur la définition : ce sont tous des organisations terroristes !

Soulignons que les Européens ont permis à la Syrie, à la Libye, et à l’Iran, ainsi qu’aux représentations palestiniennes d’exploiter leur immunité diplomatique à des fins terroristes. La « valise diplomatique » a été utilisée pour transférer clandestinement des explosifs et des armes et des ambassades ont servi de refuge pour les terroristes.

Fait intéressant et curieux, les Européens n’hésitent pas à définir les attaques perpétrées dans leur propre territoire par des groupes séparatistes tels que l’ETA basque, l’IRA irlandaise, ou le FLNC corse, qui depuis 1976 exige la libération et l’indépendance de la Corse.

Les actions de l’OAS, l’organisation militaire clandestine qui a été créée dans les années 1960 pour s’opposer au Général de Gaulle et protéger la présence d’un million de Français en Algérie, ont été, sans hésiter, définies aussi comme des actes de terreur en dépit du fait que les chefs de l’organisation étaient des officiers bien respectés au sein de l’armée française. L’OAS a causé la mort de plus de 12.000 personnes parmi la population civile française ainsi que 500 morts parmi les forces de sécurité. Soulignons enfin que le FLN (Front de libération nationale), qui a combattu pour la libération de l’Algérie depuis 1954 jusqu’à son indépendance en 1962, fut le premier à inspirer la terreur arabe et palestinienne. L’Algérie a été le premier pays arabe à soutenir le Fatah. Le président Ahmed Ben Bella a permis à l’organisation terroriste palestinienne d’établir un bureau dès 1964 qui a été dirigé par l’adjoint d’Arafat, Abou Jihad.

Le FLN, qui est devenu un parti politique et demeure aujourd’hui encore au pouvoir, a également inspiré les terroristes islamiques d’origine algérienne qui opèrent actuellement en particulier en France et en Belgique.

L’Europe demeure également assez prudente en ce qui concerne la définition de la violence, les actes hostiles commis par des organisations arabo-islamistes. Les autorités françaises, et la plupart des médias, utilisent généralement une terminologie objective, voire neutre. Elles évitent de publier les noms et les photos des terroristes. Une claire indication au problème existant.

Mais voilà, quand il s’agit des actes terroristes perpétrés en Israël, contre des soldats de Tsahal ou contre des résidents juifs dans les territoires, les reportages en Europe insistent à employer un terme employé durant la période coloniale. Le mot colon apparaît constamment dans les articles et les reportages pour insinuer que tous les moyens sont légitimes pour « chasser l’occupant » et surtout « valoriser la victime palestinienne ».

Rappelons que dans les années 1970, des organisations palestiniennes comme Septembre noir ou le Font populaire de George Habache ont été financées et aidées par des Etats arabes et des organisations de la gauche radicale européenne tel que la bande à Baader ou l’Armée rouge japonaise.

Ces organisations ont détourné des avions, tuéet pris en otage des passagers. Le 30 mai 1972, 25 personnes ont été massacrées à l’aéroport de Lod par un groupe terroriste de l’Armée rouge japonaise dirigée par Kōzō Okamoto. Les trois terroristes, chargés de valises bourrées d’armes et de grenades, étaient arrivés en Israël par un avion d’Air France.

Trois mois plus tard, des palestiniens commettent une première attaque terroriste sur le sol européen. Ils assassinent 11 athlètes israéliens au cours des Jeux Olympiques de Munich.

Cette action spectaculaire recouvre sans doute tous les problèmes et les enjeux existants, aujourd’hui encore, dans la lutte contre le terrorisme islamique en Europe :

  • Echec du Renseignement
  • Défaillance sécuritaire
  • Echec du sauvetage lors de l’assaut
  • Echec médiatique marqué par des messages confus et incorrects.
  • Définition de l’attaque terroriste comme action politique, et le refus du Comité international olympique d’organiser une cérémonie commémorative officielle prouvent que des motifs politiques ont pesé sur les décisions et non les valeurs sportives universelles.

 

Rappelons que le Front populaire pour la libération de la Palestine dirigé par George Habache a perpétré des dizaines d’attaques terroristes, mais lorsque, en janvier 1992, Habache est hospitalisé à Paris, la France s’oppose farouchement à la demande d’Israël de l’extrader. De même, lorsque le 16 Janvier 1977, Abou Daoud, le cerveau du massacre de Munich fut arrêté à Paris, il est relâché, 48 heures plus tard, « pour des raisons humanitaires. La France avait refusé de l’extrader vers l’Allemagne ou en Israël.

L’Organisation Abou Nidal a également mené des dizaines d’attaques terroristes sauvages avec l’aide et le parrainage de l’Irak, la Libye et la Syrie. En juin 1982, ce groupe a tenté d’assassiner l’ambassadeur israélien à Londres, Shlomo Argov. Cet attentat avait déclenché, quelques jours plus tard, la Première guerre du Liban.

Lors d’une rare interview qu’avait accordée Abou Nidal (Sabri Khalil al-Banna) à l’hebdomadaire allemand Der Spiegel le 14 octobre 1985, le chef terroriste précisait son idéologie. A la question « Qui sont vos ennemis », il répondit : « Les sionistes qui occupent la Palestine, mon pays natal. Et aussi les impérialistes sont mes ennemis » A la question de savoir si les attaques terroristes sont un moyen légitime d’atteindre les objectifs, il a répondu sans hésitation : « Certainement ! Et ils sont tout à fait légitimes. Le plus grand crime à mes yeux est de permettre aux sionistes de quitter ma patrie quand ils sont toujours en vie ».

Principales leçons et conclusions

  • Plus de 45 ans après les premières attaques terroristes en Europe, et 16 ans depuis l’attaque spectaculaire à New York et à Washington, les vagues de terreur se poursuivent partout dans le monde. Il a fallu 10 longues années pour que les Américains éliminent Oussama Ben Laden, et ce, malgré tous les moyens militaires, les ressources abondantes et sophistiqués du Renseignement américain.
  • Celui qui ne définit pas explicitement la terreur et un terroriste ne sera pas capable de lutter contre ce fléau destructeur.
  • Pendant des années, l’Europe a refusé d’écouter fermement les avertissements israéliens au sujet de la lutte contre le terrorisme international, et elle a évité toute coopération. Elle a aussi refusé de maintenir des agents de sécurité à bord des avions et de prendre des mesures adéquates dans les aéroports. Israël, avec sa compagnie nationale, El Al, a été le premier dans le monde à prendre des mesures appropriées. Ainsi, on a réussi à éviter des détournements d’avions et d’attentats terroristes aux guichets El Al, à l’étranger et à l’aéroport Ben-Gourion.
  • Pour des raisons politiques, l’Europe a évité de prendre des mesures concrètes. Lorsque la crise de l’énergie a émergé à la suite de la guerre de Kippour, l’Europe a capitulé devant les pressions des producteurs de pétrole et a opté pour les pétrodollars. Elle a fourni d’énormes quantités d’armes à des Etats terroristes, dont la Libye de Kadhafi, pour obtenir en échange des barils de pétrole.
  • La France a même refusé d’inculper et d’extrader deux chefs terroristes palestiniens : Georges Habache et Abou Daoud. Si la France avait écouté nos conseils, elle aurait été aujourd’hui plus résolue dans sa lutte contre les attaques terroristes. Elle aurait pu être en mesure de les prévenir et sauver des vies humaines.
  • Il importe de souligner que tous les attentats terroristes islamiques, de ces dernières années, ont été perpétrés par des citoyens européens nés en France ou en Belgique, dont les parents sont nés en Afrique du Nord.
  • L’Europe a encore du mal à distinguer entre la guerre contre le terrorisme, avec tous ses aspects et ses ramifications, et la résolution des problèmes politiques tel que le problème palestinien. Elle s’obstine à croire naïvement que les actes terroristes disparaitront le jour où le problème palestinien sera réglé.
  • Contrairement aux Européens, les Juifs ont combattu la terreur arabe bien avant la création d’Israël, et « l’occupation des territoires. » L’objectif de la terreur arabe n’a pas changé depuis le début du siècle précédent, il y a plus de cent ans. Son but est de semer la terreur et la crainte au sein de la population civile juive et de l’expulser de sa terre. La terreur arabe palestinienne, comme le terrorisme islamique en Europe, vise sans distinction femmes, vieillards et enfants, tous ceux qui souhaitent vivre normalement et paisiblement.
  • Les Européens et les Palestiniens se trompent quand ils assimilent les actions des groupes clandestins juifs pendant le mandat britannique, comme, l’Irgoun et le Lehi, en qualifiant parfois Menahem Begin ou Yitzhak Shamir de terroristes. Il n’y a aucune comparaison entre l’activité clandestine spécifiquement dirigée contre des infrastructures, et des militaires étrangers se trouvant sous le Mandat-et ayant reçu des avertissements avant chaque opération- avec la terreur sauvage et aveugle contre une population civile innocente.
  • Les Européens et les Palestiniens se trompent aussi quand ils caractérisent la « terreur juive » comme un phénomène national et Israël comme un « Etat terroriste ». Chaque société a ses extrémistes, ses mauvaises herbes sauvages, que nous devons absolument condamner et déraciner. Ils constituent une infime minorité.
  • A la différence du monde arabo-musulman et des Palestiniens, Israël est un pays démocratique exemplaire, où chaque extrémiste qui a commis une action terroriste est arrêté, jugé, et jeté en prison.
  • Les Israéliens ne transmettent pas à leurs enfants une idéologie de haine et ne les encouragent pas à mener des attaques terroristes. Ils ne les éduquent pas à la terreur, ne financent pas des actions comme le font l’Iran et les Palestiniens. Au contraire, Israël se bat contre toutes les formes de terrorisme et d’incitation à la haine avec tous les moyens possibles. La société israélienne condamne tous les actes des extrémistes juifs, contrairement à la société palestinienne qui glorifient les auteurs d’attentats sauvages. Pour les Palestiniens, le terroriste deviendra toujours un martyr et un héros national, et sa famille recevra un prix et une aide financière pour son acte barbare.
  • Contrairement aux Européens, qui ont du mal à définir la terreur islamique, les organisations terroristes savent parfaitement quel est leur objectif et qui sont leurs ennemis. Ils déclarent ouvertement que leur but est d’attaquer – dans le cadre d’une guerre tous azimuts et au nom de l’islam – tous les non-musulmans, tous « les infidèles qui vivent en Occident, » chrétiens et juifs.
  • Les organisations terroristes considèrent la culture occidentale et le monde libéral, comme l’antithèse complète de leur religion et leur mode de vie. Ils méprisent les valeurs démocratiques, la laïcité, le monde moderne, et surtout les droits de l’Homme.
  • Du point de vue israélien, il faut appeler un chat un chat et la terreur la terreur. Elle peut être perpétrée à Paris, Bruxelles, Londres, New York ou Tel-Aviv.
  • Si nous parvenons à définir la terreur de cette manière, la lutte contre le terrorisme sera plus simple et plus efficace. Nous arriverons toujours à la conclusion que les objectifs, les cibles et les modes opératoires sont similaires partout dans le monde.
  • Du point de vue israélien, il n’existe pas de grande différence entre les objectifs des organisations terroristes arabes palestiniennes qui luttent soi-disant contre « les sionistes » et « l’occupation israélienne », et ceux des mouvements terroristes islamiques, qu’ils soient sunnites ou chiites. L’idéologie et les activités des terroristes palestiniens ne diffèrent pas fondamentalement de celles des organisations islamiques opérant en Europe aujourd’hui. Les deux sont profondément antisémites, nient la Shoah et appellent publiquement à l’anéantissement des Juifs. La seule différence est sur l’accent mis sur l’aspect religieux djihadiste, mais en ce qui concerne l’Occident, leur but est identique.
  • Pour réussir dans la lutte anti-terroriste, les médias, et en particulier les réseaux sociaux, ont une responsabilité de premier ordre, et un rôle extrêmement important à jouer.
  • Le but des terroristes est non seulement de semer la terreur et la crainte au sein de la population, mais aussi intimider les journalistes comme ceux de Charlie Hebdo, les faiseurs d’opinion et les dirigeants politiques. La peur et l’hésitation sont des signes de faiblesse qui seront des armes efficaces dans les mains des terroristes. De même, la désinformation, la propagande, et la publicité non contrôlée accordées aux différentes organisations terroristes encouragent les attaques en cours et entravent la lutte.
  • Lorsque les attaques terroristes se produisent, les médias devraient faire preuve de retenue au moment de la couverture en direct sur le terrain, et éviter la panique. Il est important aussi de diffuser d’une manière équitable, crédible et non motivée par des intérêts ou motifs politiques, chaque attentat lié à Israël ou aux Palestiniens. De même, les autorités doivent informer au public des informations crédibles, d’une manière transparente et digne de confiance.
  • En Israël, il existe une affection et une grande estime à l’égard des différents services chargés de la sécurité et envers les unités spéciales de Tsahal et les services du Renseignement tel que le Mossad. Depuis la naissance de l’Etat, les Israéliens sont conscients que leur propre défense dépend de leurs services sécuritaires. Les Israéliens servent aussi dans l’armée pendant trois ans, puis font partie des unités de réserve, certains portent une arme à feu même en civil. La société israélienne, à la différence des Européens, a donc permis de prendre des mesures drastiques pour lutter contre le terrorisme, et elle coopère également dans la prévention comme lors des attaques. En même temps, elle veille scrupuleusement à ce que la lutte soit menée dans le cadre des lois démocratiques.
  • Israël est conscient qu’il n’existe pas de solution magique à la terreur, et que le Renseignement, les efforts militaires, juridiques et technologiques doivent être utilisés pour réduire le nombre d’attentats au minimum possible et surtout sauver des vies humaines.
  • La vigilance dans les rues et les lieux publics concerne tout objet suspect ou mouvement irrégulier. Elle évoque chez les Israéliens des soupçons et un comportement exceptionnel et civique.
  • Concernant la lutte antiterroriste, les Européens devraient modifier leur mentalité et leur routine souvent insouciante et nonchalante. L’objectif suprême et noble est d’assurer leur bien-être et la sécurité.

 

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Annexe

Pour rafraichir notre mémoire, et mieux comprendre la situation actuelle, voici une liste non exhaustive des attaques terroristes depuis les Jeux Olympiques de Munich à nos jours. La majorité des attentats mentionnés ont été commis sur le continent européen par des organisations palestiniennes arabes et islamistes :

  • 15 septembre 1974 – Une voiture explose dans le quartier Latin de Paris. Le Front pour la libération de la Palestine revendique. Deux morts, 34 blessés.
  • 27 juin 1976 – Détournement d’un avion d’Air France après avoir décollé de l’aéroport Ben Gourion et escale à Athènes. Deux terroristes allemands et deux Palestiniens du Front populaire obligent le pilote à atterrir à Entebbe, Ouganda. Après que tous les efforts diplomatiques pour libérer les passagers ont échoué, le gouvernement israélien décide d’un sauvetage audacieux et spectaculaire. Cette opération prendra le nom de Jonathan en hommage au commandant de l’unité Sayeret Matkal, Yoni Netanyahou, tué pendant le raid. Malgré le fait qu’il s’agissait d’un Airbus dont les membres de l’équipage et une partie des passagers étaient Français, Paris a officiellement condamné l’opération comme « violation de la souveraineté d’un pays étranger [Ouganda]. »
  • 20 mai 1978 – A l’aéroport d’Orly, trois terroristes du Front populaire ouvrent le feu contre des passagers du terminal. Un policier français est tué et trois touristes blessés. Les trois terroristes sont abattus.
  • 27 juillet 1980 – Un Palestinien de l’Organisation Abou Nidal lance une grenade sur des étudiants d’une école juive à Anvers, Belgique. Un mort, 20 blessés.
  • 3 octobre 1980 – Attentat terroriste contre la synagogue de la rue Copernic à Paris. Quatre personnes sont tuées, dont une femmes israélienne, Aliza Shagrir. Cette attaque a ébranlé la société française car il s’agissait du premier attentat contre un lieu de culte juif depuis la Seconde Guerre mondiale. Dans un premier temps, les autorités avaient évoqué une attaque antisémite menée par l’extrême droite. Une énorme manifestation eut lieu pour dénoncer le fascisme et le racisme. Suite à des pressions israéliennes et une enquête qui a duré plus de 27 ans, on révèlera que l’auteur était un terroriste palestinien du Front populaire. Il est arrêté au Canada, extradé en France, incarcéré mais libéré après 18 mois, en mai 2016.
  • 20 octobre 1981 – Un camion piégé explose près d’une synagogue à Anvers. L’énorme explosion cause la mort de trois personnes, et en blesse une centaine. La synagogue et les immeubles qu’ils l’entourent sont fortement endommagées.
  • 9 août 1982 – Attaque terroriste au restaurant Goldenberg, rue des Rosiers, dans le quartier juif de Paris. Six morts, 22 blessés. L’Organisation Abou Nidal a revendiqué l’attentat.
  • 12 avril 1985 – Attentat dans un café du centre-ville de Madrid. 18 tués, 82 blessés. Le groupe Jihad islamique en revendique la responsabilité.
  • 7 octobre 1985 – Quatre terroristes de l’OLP détournent un navire italien, Achille Lauro. Il naviguait d’Alexandrie à Port-Saïd. Les pirates abattent un passager juif américain paraplégique, puis le jettent à la mer avec son fauteuil roulant.
  • 27 décembre 1985 – Attaques de l’Organisation Abou Nidal contre les comptoirs d’El Al dans les aéroports de Rome et de Vienne. Dix-huit morts, 140 blessés.
  • 11 juillet 1988 – Un taxi piégé explose au port du Pirée en Grèce. Des grenades sont jetées et des coups de feu tirés sur le pont d’un navire. Neuf morts, plus de 100 blessés. L’Organisation Abou Nidal en a revendiqué la responsabilité.
  • 21 décembre 1988 – Un Boeing 747 de la Pan Am explose au-dessus de Lockerbie, Écosse. Le colonel Kadhafi est responsable.
  • De juillet au 17 octobre 1995, une série d’attentats terroristes est perpétrée à Paris par une organisation terroriste iranienne, le groupe islamique armé. Huit morts, plus de 200 blessés.
  • 3 décembre 1996 – Un engin explosif explose dans le métro parisien. Quatre morts, 85 blessés. Le groupe islamique armé revendique l’attentat.
  • 11 mars 2004- Diverses explosions sur les voies ferrées à Madrid. 191 morts et 2050 blessés. Al-Qaïda revendique.
  • 7 juillet 2005 – Attentats suicide à Londres. Cinquante-deux morts, 700 blessés. Al-Qaïda revendique.
  • 19 mars 2012 – A Toulouse, un terroriste franco-algérien, Mohamed Merah, abat trois soldats français. Puis, à l’école Otzar Hatorah, il assassine un rabbin et ses deux enfants, ainsi qu’un autre élève juif.
  • 18 juillet 2012 – Attentat suicide contre un autobus transportant des Israéliens au port de Burgas, Bulgarie. Six morts, 30 blessés. Le Hezbollah revendique l’attentat.
  • 22 mai 2013 – A Londres, un islamiste attaque au couteau et décapite un soldat anglais.
  • 24 mai 2014 – Attaque contre le Musée juif de Bruxelles. Quatre morts, dont deux Israéliens. L’État islamique (Daesh) revendique l’attentat.
  • 7 au 9 janvier 2015 – Attaque terroriste dans les bureaux de la rédaction de Charlie Hebdoet contre un supermarché juif à Paris. 17 tués et 22 blessés. Al-Qaïda et l’Etat islamique en assument la responsabilité.
  • 14 février 2015 – Un terroriste, Omar el-Hussein, tire sur des policiers dans le centre de Copenhague. Un tué, deux blessés. Il réussira à s’échapper et le lendemain assassine un Israélien, gardien de sécurité à la Grande synagogue de la ville.
  • 26 juin 2015 – Attaques djihadistes à la voiture piégée et décapitation d’un directeur d’usine près de Lyon.
  • 21 août 2015 – Dans un train en provenance des Pays-Bas, un homme armé ouvre le feu et poignarde trois passagers. Il est maîtrisé par trois soldats américains en vacances en France.
  • 13 novembre 2015 – Attaques terroristes contre plusieurs lieux à Paris. 130 tués, 368 blessés. L’Etat islamique en assume la responsabilité.
  • 21 mars 2016- Attentat suicide à Istanbul. 4 touristes sont tués, dont 3 Israéliens. 11 autres sont blessés.
  • 22 mars 2016 – Attentats suicides à l’aéroport de Bruxelles et dans une station de métro. 32 tués, dont un Israélien. 340 blessés. L’Etat islamique en assume la responsabilité.
  • 13 juin 2016 – Un terroriste islamiste assassine un officier de police et sa compagne à Magnanville, près de Paris.
  • 28 juin 2016- Attentat à l’aéroport d’Istanbul. 45 morts et 239 blessés.
  • 14 juillet 2016 – Attaque d’un camion bélier sur la promenade des Anglais à Nice. 85 tués, dont 10 enfants, 310 blessés.
  • 26 juillet 2016 – Des terroristes islamiques armés de couteaux prennent des otages dans une église française. Ils égorgent le prêtre local et blessent un paroissien avant d’être abattus.
  • 1er janvier 2017 – fusillade dans une discothèque d’Istanbul. 39 morts et 65 blessés. Daesh revendique l’attentat terroriste.

 

Freddy EYTAN

 


L’étude a été écrite par les experts du JCPA-CAPE de Jérusalem :

L’ambassadeur Dore Gold consacre son article à la solidarité de l’Occident et la stratégie commune à prendre. Il pointe la similarité du terrorisme en Europe avec Israël. Il conseille une coordination dans le combat antiterroriste. 

L’ambassadeur Alan Baker évoque les aspects juridiques et affirme que la vague terroriste en Europe nécessite des mesures strictes et adéquates contre ce fléau, l’incitation à la haine et à la terreur.  

Le Général de brigade(RES) Yossi Kupervasser explique les enjeux de la lutte antiterroriste et souligne la riche expérience des Israéliens et leurs services dans ce combat inlassable contre la terreur.

L’ancienne parlementaire italienne Fiamma Nirenstein (chargée du projet) évoque la sociologie, la psychologie des foules ainsi que la résilience de la population, et appelle à suivre l’exemple israélien.

Le professeur Assa Kasher évoque le caractère universel du bien-être de chacun et le devoir de légitime défense. Il se penche sur l’éthique militaire et le code de conduite de Tsahal dont il est l’auteur principal. 

Le professeur Irwin Mansdorf explique comment « vivre avec la terreur » depuis la naissance de l’Etat juif. Il souligne le défi psychologique et les mesures à prendre pour faire face aux attentats.

Dan Diker évoque la faiblesse et l’impuissance des institutions internationales face au fléau du terrorisme et exige une condamnation ferme et sans équivoque de toutes forme de terreur.

Jennifer Riskies appelle à une parfaite connaissance de l’idéologie et du mécanisme des groupes terroristes pour pouvoir mieux affronter et résister au fléau.

Freddy Eytan a écrit et rédigé le texte en français. Dans cette étude, il rappelle surtout l’histoire de la terreur en Israël et en Europe et les leçons du passé pour mieux affronter l’avenir. De larges extraits de son article figurent ci-dessus.   

L’intégralité de cette étude peut être consultée sur le site du JCPA-CAPE de Jérusalem en anglais.

 


Le CAPE

Pour citer cet article :

Freddy Eytan, « Comment combattre le terrorisme en Europe ? », Le CAPE de Jérusalem, publié le 13 avril 2017 : https://jcpa-lecape.org/comment-combattre-le-terrorisme-en-europe/


Photo de couverture : AP Photo/Sebastian Scheiner, AP Photo/Michael Kappeler. Montage Daniel Levin, JCPA.