Al Aqsa : la fausse accusation grossière

alaqsa4Voilà bientôt un siècle qu’on accuse les Juifs de “mettre en danger” la mosquée al-Aqsa.

Cette fausse accusation grossière  a débuté avec le Grand mufti, Hajj Amin el Husseini, tristement célèbre collaborateur d’Adolf Hitler. Aujourd’hui ses disciples, manipulés par le cheikh Raed Salah, dépassent leur maître.

Lors de la seconde Intifada, la diffamation mensongère a provoqué des affrontements meurtriers et des émeutes sanglantes sur le mont du Temple, au moment même où le gouvernement israélien a souhaité faciliter l’accès aux touristes et ouvrir un tunnel sécuritaire. Cette rumeur diffamatoire concernant la mosquée al-Aqsa est bien évidement insensée, mais hélas elle est acceptée par des millions de musulmans comme une vérité absolue.

En décembre 2000, deux mois seulement après le déclenchement de la seconde Intifada, Muhammad Abu Samra, officier du renseignement au sein du Fatah écrit à son président Yasser Arafat un “rapport” sur « un complot sioniste destiné à détruire la mosquée al-Aqsa à l’aide… d’un tremblement de terre artificiel ».

L’officier palestinien affirme très sérieusement (sic) que selon des rapports du renseignement militaire et notamment américain, en 1997, le gouvernement israélien a formé dans le plus grand secret un comité composé d’experts scientifiques du Technion, de l’Institut Weizman, et de l’université de Béersheva  pour étudier et élaborer un plan destiné à détruire la mosquée Al-Aqsa sans laisser d’empreintes… Il s’agirait d’un “tremblement de terre”  utilisant la friction d’ondes sonores et des orages locaux artificiels. » Selon ce rapport, des essais ont même été  effectués en 1999 sous les eaux de la mer Morte et dans le désert du Néguev. Il précise que les fondations de la mosquée se sont ébranlées suite aux fouilles archéologiques israéliennes et toujours selon cet “officier du renseignement palestinien” les experts sionistes attendaient impatiemment l’effondrement de toute la structure… et donc il demanda au président Arafat des instructions sur la marche à suivre…

Arafat prendra très au sérieux le rapport et le fera parvenir à plusieurs personnalités palestiniennes de Jérusalem-Est, dont Fayçal el Husseini  et Ziad Abou Ziad.

En fait, Yasser Arafat a suivi le comportement et la politique mensongère de l’ancien Grand Mufti, Hajj Amin al-Husseini, qui affirmait souvent : “le mouvement sioniste et l’Etat d’Israël complotent et s’efforcent par tous les moyens de détruire nos mosquées situées sur le mont Haram Esharif, dans le but de construire le Troisième Temple des Hébreux.”

La diffamation et les fausses accusations sont devenues l’arme utilisée par chaque chef musulman ou arabe cherchant à rassembler les masses populaires dans  “la lutte pour la libération de Jérusalem”. Elles servent également d’outil pour pouvoir favoriser leur carrière personnelle et leur programme politique. La nouvelle diffamation des temps modernes est propagée actuellement par les mouvements extrémistes en Iran, par le Hamas, par le Hezbollah et les Frères musulmans, mais aussi par les soi-disant modérés en Jordanie, en Egypte et au sein de l’Autorité palestinienne.

De nombreux musulmans acceptent aujourd’hui la diffamation comme une vérité absolue et indiscutable, et cela sans rapport aux faits et à la réalité sur le terrain qui montre tout le contraire. La propagande mensongère se propage de plus en plus dans les caricatures antisémites et haineuses publiées dans la presse arabe.

La diffamation mensongère prétendant qu’al-Aqsa est en danger, a ainsi provoqué des actions terroristes. Rappelons que c’est bien durant la période du grand mufti, Hadj Amin Al-Husseini, que la grande Révolte arabe a éclaté. Recherché par les autorités britanniques de l’époque, le grand mufti avait trouvé refuge dans la mosquée du mont du Temple où étaient dissimulées des armes et des munitions…

Même pendant la première et seconde Intifada des mosquées ont été utilisées comme sanctuaires et des tremplins à des fins terroristes et notamment pour créer des cellules d’al Qaïda.

L’homme qui demeure le plus actif dans la propagation de la diffamation « al-Aqsa est en danger » est sans doute le cheikh Raed Salah dirigeant du mouvement islamique israélien.

Raed Salah n’a épargné aucun moyen pour pouvoir répandre sa doctrine. Son objectif lointain serait de constituer à partir de Jérusalem un califat musulman mondial.

Durant ces dernières années, il s’est également préoccupé de la question palestinienne, tout en soutenant le mouvement Hamas et ses principes. Selon lui, la « question d’al-Qouds avec l’avenir de la mosquée al-Aqsa » est à régler d’urgence pour pouvoir faire avancer le rêve islamique international.

Nadav Shragai

Extrait du livre The “al-Aksa is in danger” libel : The history of  a lie, publié par Maariv et le JCPA-CAPE: http://jcpa.org/book/the-al-aksa-is-in-danger-libel-the-history-of-a-lie/